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Test du Monoculaire Quantum HD 38 S de Pulsar
Monoculaires infrarouge
Par Charles Richter
Publié le 31/05/2016
Dernière modification le 24/05/2017
Le test en détail
Le verdict de NaturaBuy

Valeur mécanique                

(Étanchéité, fonctionnement des bagues de réglage, ergonomie)

Valeur optique                      

(Qualité de l'image, traitement antibuée)

Valeur esthétique                 

(Design, gravure des inscriptions,traitement du revêtement)

Rapport qualité/prix            

Après l'amplification de lumière, voici la détection de la chaleur, avec le monoculaire Quantum HD 38 S, pour vos affûts nocturnes. Test de terrain.

Alors que pour l'observation nocturne les appareils à amplification de lumière nécessitent un minimum de source lumineuse (réverbère, étoiles, lune...), les appareils à détection de chaleur peuvent fonctionner dans l'obscurité la plus totale. Tous les chasseurs qui pratiquent ce type de chasse connaissent la frustration ressentie quand l'obscurité gagne du terrain. Il ne reste plus que le son (craquements, frôlements, grognements, couinements...), l'image ayant été occultée par la pénombre, sachant que même les jumelles les plus performantes ne sont alors plus d'aucun secours. C'est là que les appareils dits de vision nocturne peuvent entrer en action.

Les appareils à amplification de lumière se sont démocratisés, et bon nombre de mordus du sanglier à l'affût ont pu s'équiper. Avec, vous pouvez détecter, observer, photographier et filmer des animaux dans le noir mais, selon la génération, et le prix, ces appareils sont plus ou moins performants quant à la distance et la définition de l'image. Leurs performances diminuent également par temps de pluie, de neige ou de brouillard et ils sont totalement inopérants pour détecter un animal caché par des branches ou des feuilles. Ces dans ces cas-là que la vision thermique peut prendre le relais.

Une notice très complète

Le monoculaire Quantum HD 38 S est léger, son ergonomie parfaite et l'accès aux différentes commandes aisé, bien que la nuit, on aurait aimé que les différents boutons soient plus facilement repérables tactilement. La longueur de la notice d'emploi est impressionnante. On y parle : modes, calibrage, étalonnage, manuels, semi-automatique, automatique, fonctions ville, forêt, identification, menu de configuration à l'aide d'une molette – qui sert aussi à régler le contraste et la luminosité – appuis courts et prolongés pour sélectionner certaines fonctions...

Nous voici sur le terrain, un mirador devant une vaste prairie bordée en face, à 150 m environ, d'une forêt avec une visibilité jusqu'à 600 m de part et d'autre. Il fait nuit noire. Nous appuyons sur le bouton de mise en marche. L'écran s'allume. Le logo Pulsar apparaît sur l'écran qui livre, après quelques secondes, l'image. Et là, la magie opère ! La forêt est sombre, les prés plus clairs. Pas d'animaux en vue dans l'axe de l'objectif. Un balayage vers la gauche : deux taches blanches à 300 m environ, l'une un peu plus grande que l'autre. Difficile d'identifier l'espèce. Des chevreuils sans doute. Chevrette et chevrillard, ou deux petits sangliers ? Puis les deux animaux lèvent la tête. Chevreuils, indiscutablement. Il est vrai que tête baissée, au gagnage, la confusion est possible car, et c'est un inconvénient de l'image thermique, elle est bidimensionnelle comme un négatif photo, et non en 3D. Mais il est vrai aussi qu'il ne faut pas demander à un appareil de vision nocturne plus qu'il ne peut donner. Le chasseur est habitué dans ses jumelles haut de gamme à une image contrastée, bien définie, et surtout grossissant de 8 à 10 x ! Le Quantum 38 S ne grossit que 2 x, soit cinq fois moins. Même s'il peut être boosté numériquement à 4x, il reste encore inférieur de moitié à celui de jumelles 8x. Il faut ajouter aussi que la vision n'est que monoculaire et qu'un zoom numérique, quel qu'il soit, fait perdre de la qualité à l'image.

Mais revenons à nos deux chevreuils qui se sont rapprochés à moins de 100 m. Leur appartenance à l'espèce est confirmée ! Encore que, s'il s'était agi d'un brocard il n'est pas certain que les bois auraient été visibles, leur texture ne reflétant pas autant de chaleur que le corps. Avec un peu de tâtonnement le mode « en noir » est trouvé, et de blanche la silhouette des animaux devient noire, un mode sans doute préférable sur fond neigeux. Mais à grande distance, des chevreuils au gagnage auraient certainement encore pu être davantage confondus avec des sangliers. Ce n'est que lorsque les animaux lèvent la tête que le doute est levé. Nouveau balayage vers la droite. Cette fois-ci, plusieurs formes en mouvement à plus de 250 m. Une masse imposante et 5 à 6 taches plus petites qui courent dans tous les sens. Une laie avec ses marcassins tout de suite identifiée.

Lors de la mise en marche, l'image thermique apparaît en négatif. Avec le mode « en noir », elle est en positif.

Puis le spectacle continu sans voir défiler le temps. Depuis le vol des insectes, des mulots entre les brins d'herbe, un hérisson, deux lièvres, deux renards, d'autres chevreuils jusqu'à cette autre masse blanche décelée en lisière de forêt entre les branchages avant de sortir à découvert. Un sanglier mâle identifié à coup (presque) sûr, la frustration est grande de ne pas pouvoir l'ajuster dans la lunette par cette nuit d'encre. Encore ce feu de broussailles, qui se révèle être un simple tas de fumier, émettant des rayonnements de chaleur d'intensités différentes et qui s'éteint avec... l'extinction de l'appareil ! Et enfin cette voiture qui s'arrête dans un chemin, tous feux éteints, laissant des soupçons sur les intentions de ses occupants...

Une soirée riche en observations donc, attestant de l'efficacité de l'appareil même si les différents réglages n'ont pu être exploités à fond, nécessitant une nouvelle consultation de la notice et... une autre sortie !

Parmi les applications on peut citer : l'observation, par tous les temps, de jour comme de nuit d'objets ou d'êtres vivants émettant des ondes infrarouges, les comptages sans déranger la faune, l'examen des réactions d'un animal après le tir et la possibilité de le suivre dans sa fuite et même de le retrouver blessé ou mort en balayant la zone où il est supposé avoir péri. Quelques animaux ainsi retrouvés amortiraient sensiblement le coût, malgré tout encore relativement élevé (3 000 €), de l'appareil. Sans oublier qu'il peut sauver la vie d'un chasseur égaré en forêt victime d'un malaise, par exemple.

Points Forts

+Détection instantanée de toute forme de vie, de jour comme de nuit, même derrière des obstacles végétaux ajourés

+Légèreté et compacité

+Qualité optique

+Rapport qualité/prix

Points Faibles

Image en 2D

Fonctionnalité

Durée des piles limitée, accu en option (106 €)

Fiche Technique

Origine : Lituanie

Grossissement : 1,1 x (zoom optique x2)

Diamètre de l'objectif : 32 mm

Dimensions : 200 x 86 x 59 cm

Distance d'observation : 950 m

Champ à 100 m : 37,1 m sur grossissement 1

Distributeur

GMT Outdoor

129 rue de Tourcoing

59057 Roubaix cedex 1

www.gmtoutdoor.fr

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