edts flammarion 2005 , 15 x 24 cm, pas de photos , 380 pages , bon aspect
"Le 14 novembre 2001, huissier de justice respecté, je suis arrêté à mon domicile et, après une perquisition, placé en garde à vue où je fais l'objet d'un interrogatoire musclé dans le cadre de l'affaire dite "d'Outreau". Le 16 novembre, le juge Burgaud ordonne ma détention provisoire à la maison d'arrêt de Beauvais, où j'attends une libération rapide qui n'arrivera jamais. Lors de mon interrogatoire, le 10 janvier 2002, on m'apprend le décès de ma mère, morte de chagrin. En février, je suis interné à l'hôpital psychiatrique, puis transféré à la maison d'arrêt d'Amiens. J'y reste plus d'un an, la Cour d'appel de Douai refusant mes demandes réitérées de libération sous contrôle judiciaire. Le 1er juillet 2003, pour protester de mon innocence, je décide de mourir et refuse de m'alimenter. Après trois semaines de grève de la faim, je suis de nouveau interné, puis conduit à l'hôpital-prison de Fresnes. J'attends la mort, mais en octobre, on me met en liberté sous contrôle judiciaire. Après un séjour à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, je suis recueilli par des neveux en attendant l'ouverture de mon procès, le 4 mai 2004. J'y assiste affaibli et diminué et, devant la Cour d'assises de Saint-Omer, suis condamné à dix-huit mois de prison avec sursis pour des attouchements sur mon fils, ce que je nie farouchement. Dans la nuit qui suit le verdict, je tente de mettre fin à mes jours. Ma famille a explosé, broyée par cette erreur judiciaire. Je suis innocenté en décembre 2005. Voici le récit de ce que j'ai enduré pendant l'affaire et de ce que j'ai vécu ensuite."
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