Rare sabre Wakizashi japonais période EDO signé par le forgeron Nagayoshi - SDC25WAK001
Sabre de haute qualité de fabrication, en usage dans la caste masculine japonaise du XVI ème siècle, voire pour un samouraï ...
L’inscription gravée sur la soie (nakago) de ce sabre japonais (wakizashi) est une signature du forgeron Nagayoshi.
Avec l’inscription suivante:
Bizen Kuni Osafune J Nagayoshi Saku
Bizen Kuni >>> Province de Bizen (ancienne province japonaise, actuelle préfecture d’Okayama, célèbre pour ses forgerons de sabres).
Osafune >>> Résidant à Osafune, un village reconnu comme un centre majeur de forge de sabres pendant les époques Kamakura à Muromachi.
Nagayoshi >>> Nom du forgeron de l’école Osafune, actif durant la fin de l'époque Kamakura ou du début de Muromachi.
saku >>> Fait par (verbe forger / fabriquer).
Le nom Nagayoshi est connu dans plusieurs générations, depuis le XIVe, voire début XVe siècle, appartenant à la lignée des Osafune Bizen-to, qui œuvre jusqu'au XIX ème siècle
On remarquera la manière dont les kanji sont gravés, voir les photos, par une succession de petites frappes avec un outil métallique.
LAME et SOIE
La forme de la lame (sugata) est dotée d'une pointe en excellent état avec un dos à double pente égale.
L'acier de la lame est remarquable, les hamon (lignes de trempe) ne sont pas visibles à oeil nu.
La lame et la soie en une seule pièce, présente une belle patine avec une oxydation ancienne et une pureté d'acier de haute qualité.
La lame ne présente aucun choc sur son tranchant, elle est restée en excellent état.
La soie est percée d'un seul mekugi-ana, mais la pièce mekugi qui verrouille la poignée et la lame de sabre est absente, c'est une simple pièce de bois, très simple à trouver ou à réaliser soi-même ...
POIGNÉE
La pièce médiane entre la poignée et la lame ou habaki est de type Ganseki, cette pièce rentre dans le fourreau et bloque l'arme dans le fourreau, on remarquera la stylisation d'un feuillage, avec profondes gravures, sur une pièce en bronze.
La tsuba est simple et typique des gravures de début de la période EDO, les tsubas sont beaucoup plus travaillées vers la fin de la période EDO, pour rappel période EDO 1600-1868
Des gravures basiques sont constatées sur la tsuba, avec des symboles sans doute liés à l'air, au vent.
Sur la poignée, ont été placé deux MENUKI petites pièces en bronze doré, sous la ITO, le cordon de tressage de la poignée, destinées au placement des mains, mais aussi qui ont une fonction de porte-bonheur.
Ces pièces métalliques représentent des motifs de feuillages et des fleurs, les fleurs ont certainement été revêtues d'un placage en or, sur une base en bronze, elles comportent des variations de décors, elles ont été fabriquées en paire, mais ne sont pas identiques, ce qui est parfaitement normal et gage de bonne qualité.
Les fuchi/kashira qui sont les pommeau et sous-garde, sont en fer forgé présentent des décors en rinceaux, l’œillet de l'ito (du cordon) est en bronze, ces deux pièces présentent une oxydation ancienne.
Tout ceci en parfait accord avec la tsuba.
Le revêtement de la poignée, samegawa est une peau de raie pastenague, imputrescible et très résistante, qui a su passer les années ...
Son esthétisme reste unique, avec ses nœuds calcifiés en forme de petits globes blancs/ivoires.
On remarquera une fente sur la poignée, d'un seul côté qui laisse apparaitre un support en bois de magnolia.
L'ito est resté intact avec un polissage lié à son utilisation, les nœuds sont serrés aucune relâche, exceptionnelle tension restée intacte, encore ici une haute qualité de travail !
FOURREAU
Le fourreau est réalisé en bois de magnolia.
Le revêtement présente un galuchat (peau de requin) dont la pose à la colle de poisson requiert une dextérité particulièrement maitrisée ...
La peau est bien jointive sans manque.
Le kurigata, l'anneau de fourreau est en corne, en excellent état, parfaitement monté, malheureusement son sageo est absent (cordelette de fourreau).
Resté en bel état, malgré un accident au koigushi, dans notre traduction européenne la chape ...
Cette pièce en corne, ne comporte qu'une petite partie, elle pourrait être très facilement refaite dans une corne noire moderne, sans altérer l’œuvre originale.
Le fourreau est bien doté de son Kozuga (petit couteau multifonction) sa poignée est ornementée de trois éventails avec des revêtements en or et en argent.
Ce couteau était aussi un tenseur de blocage de l'arme dans son fourreau.
La poignée du couteau est en bronze, la lame est souple et fine, on imagine que le propriétaire du wakizashi a sans doute beaucoup plus utilisé ce petit couteau au quotidien que son sabre, pour un usage divers qui pouvait aller jusqu'au curage des sabots d'un cheval, voire d'une cure-dent personnel !
DIMENSIONS, POIDS
Longueur totale de l'arme 68 cm
Longueur de la lame 57,5 cm
Largeur maximum de la lame 2,8 cm
Longueur lame et soie comprise 61 cm
Longueur du couteau 19,5 cm
Longueur de la lame du couteau 9,75 cm
Longueur du fourreau 52 cm
Longueur totale 71 cm
Poids de la lame 426 grammes
Poids du sabre monté 640 grammes
Poids de l'ensemble 834 grammes
EN CONCLUSION
Nous attendons des offres sérieuses pour cette arme authentique et restée en bel état, malgré quelques défauts décrits précédemment.
Livraison rapide et bien protégée
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