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SABRE MODÈLE 1752 D'OFFICIER DES HUSSARDS HONGROIS DE L'ARMÉE DU ROI LOUIS XV, France Ancienne Monar

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Description produit

Armes blanches collection > Sabres

Etat de l'objet : D'occasion


Pays : France
Epoque : XVIIIè

SABRE MODÈLE 1752 D'OFFICIER DES HUSSARDS HONGROIS DE L'ARMÉE DU ROI LOUIS XV, France Ancienne Monarchie

Monture en fer à une branche de garde, croisière à double très long oreillons terminée par un quillon droit, fusée en bois recouverte de chagrin, très arquée à la hongroise et rivetée à la soie par deux rivets décorés de fleurettes en fer soutenue par une calotte à courte queue clouée au dessus ainsi que sur le dos. gravures de quatre "V" stylisé sur le dos de la calotte, aucun jeu d'assemblage parfaitement d'époque, trace d'une ancienne réparation par brasure à jonction de la branche et de la croisière.

Lame de 940mm fortement courbée et très élancée, large de 26mm, épaisse de 9mm sur le dos plat avec un long contre-tranchant de 285m en faisait une arme puissante et maniable, deux longues gouttières jusqu'au talon, aucune corrosion. Fourreau de bois recouvert de chagrin et de multiples renforts en tôle de fer découpées et assemblées par des clous et rivets assurant sa solidité, chape à une entrée d'oreillon en fil de laiton, multiples bracelets dont deux à anneaux de bélières, longues attelles centrale et latérale, bout décoré aux traits.

Long. totale : 111 cm.

Bon état, France seconde moitié du XVIIIe siècle. Belle patine homogène, arme de conception soignée très légère à manipuler.

Notes:

Les régiments de hussards, sous Louis XV, étaient tous, sans exception, composés d'officiers et de soldats étrangers. Leur origine hongroise, croate, ne fait doute pour personne. Employés par l'empereur pour combattre la cavalerie ottomane, si redoutable alors, ils s'acquirent une réputation européenne de bons cavaliers éclaireurs.

Les premiers houssars au service du roi étaient des déserteurs de l'armée impériale, réunis sous le commandement d'un certain Corneberg, qui se donnait comme baron à la cour de Louis XIV. Ils furent licenciés à la paix de Ryswick.

En 1701, l'électeur de Bavière céda au roi un régiment complet, qui dès lors resta au service de France.

Les capitaines recrutaient, dans leur pays d'origine, les hommes et les chevaux. Le roi leur payait 300 livres par cavalier monté et armé.

Un deuxième régiment hongrois fut amené au régent, en 1720, par le comte de Berchény.

En 1734, lorsqu'éclata la guerre pour la succession de Pologne, le comte d'Esterhazy fut autorisé à former à Strasbourg un 3e régiment qui fut conservé à la paix à 4 compagnies.

En 1740, sur pied de paix, le roi soldait donc 20 compagnies de 25 hussards. Nous verrons quel développement prit cette cavalerie de 1740 à 1762. Les hussards devaient le service à cheval, mais en fait, ils faisaient aussi la guerre à pied. A cause de la pénurie des chevaux, le commissaire des guerres n'avait l'obligation que d'empêcher que le nombre des fantassins excédât celui des cavaliers. Ils étaient donc employés concurremment avec les dragons

Leurs chevaux, originaires de Pologne ou de Hongrie, étaient de petite taille, la selle fort élevée, l'homme levé sur des étriers très courts, compensant ainsi dans le combat la petitesse de la monture. Leur armement, étranger comme le reste, consistait en une carabine, 2 pistolets, un sabre courbé à la turque. Autrefois, ils portaient, sous l'arçon de la selle, une longue épée droite, appelée palasche, qu'ils tiraient pour charger. En 1740, ils ne se servaient plus que du sabre courbe, bien insuffisant contre celui de la cavalerie européenne. Leur vêtement court, ne leur offrant point de poche, ils portaient, suspendu au ceinturon, un sac de cuir fauve, appelé sabretache.

Les hussards étaient réunis en régiments de même nationalité. Berchény et Esterhazy seuls étaient hongrois ; les autres se composaient de soldats allemands. Vers 1744, quelques compagnies de troupes légères, levées à Paris, adoptèrent ce gracieux uniforme, et il y eut alors des hussards français. Mais, jusqu'en 1792, les véritables régiments de hussards n'étaient composés que de cavaliers étrangers.

En 1756, pour la guerre, les compagnies durent être mises sur le pied de 75 hommes. C'était trop exiger de capitaines obligés de recruter à 500 lieues de distance. On fut obligé pour obtenir une action militaire efficace de coupler les régiments : alors, Berchény absorba Linden, Turpin de Crissé absorba Beausobre, Polereisky absorba Ferrari. Les hussards de Raugrave prirent un nouveau costume et s'appelèrent volontaires liégeois.

L'année 1757 fut désastreuse pour les hussards, le régiment Polereisky fut supprimé pour indiscipline et les hommes répartis entre Bercheny et Turpin. Puis le roi accepta le régiment du prince de Nassau, fort de 4 escadrons à 150 hommes.

En 1760, le nombre de hussards démontés était si considérable que, dans chaque régiment, on forma 2 compagnies, dites de chasseurs à pied, sous le commandement d'un des nombreux colonels réformés entretenus à la suite (4 janvier 1760). Ainsi peu à peu ces régiments devenaient semblables aux corps de troupes légères.

A la paix de 1762, les 3 régiments existants furent conservés, mais la réforme dans le recrutement, l'administration, le principe même de la compagnie, dénatura bientôt la qualité de ces régiments de mercenaires étrangers. La compagnie réduite à 29 hommes, dont 10 seulement étaient montés sur des chevaux dorénavant fournis par le roi, même aux officiers, modifia l'institution. Le 20 février 1764, chaque régiment fut réduit à 8 compagnies et avec les 12 compagnies disponibles on forma un 4e régiment de 8 compagnies à 25 hommes en 2 escadrons.

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