Très rare ! Premier revolver français à vocation militaire à percussion centrale ! Le revolver Pidault & Cordier issu du brevet Tevis de 1856 et des brevets Pidault & Cordier de 1860. Calibre 11mm Pidault et Cordier à percussion centrale, étuis en cuivre sans bourrelet, l’ogive en plomb nue est à emboitement et cavité un peu comme les balles Minié ( le commandant Minié était associé à Cordier sur d’autres projets). La munition étant sans bourrelet, c’est l’ogive qui assure le maintien des cartouches en position dans le barillet. L’ogive conique de 11,3mm environ prend appui sur un rétreint sous calibré à 10,6mm. Cette disposition très particulière a l’avantage de maintenir les ogives en place et aussi d’augmenter la pression au départ du coup ! L’ogive ainsi sous calibrée à 10,6 est soumise à une forte pression, elle va s’expanser à l’entrée du canon pour prendre les 8 énormes rayures ( diamètre 10,6 en tête et 11,63 en pied). L’action de chargement/déchargement est réalisée par une portière latérale qui tourne littéralement avec le barillet ! les deux pièces sont rendues solidaires lorsque la portière est fermée grâce à un tenon venant prendre assise dans une encoche en périphérie du barillet. De fait l’ensemble portière/bouclier tournant avec le barillet, un orifice pour la percussion a été usiné devant chaque chambre. C’est également cette pièce qui assure la rotation et le verrouillage en position du barillet. L’ouverture de la portière provoque la mise en roue libre du barillet permettant ainsi le chargement/déchargement des 6 chambres. Mais ce n’est pas tout ! cette opération ne peut être réalisée que lorsque la pointe du percuteur est placée dans une encoche prévue à cet effet sur le pourtour du bouclier. Il y a quand même un avantage, n’oublions pas que les culots sont en cuivre mou et mince, je pense que les ruptures d’étuis devaient être assez fréquentes et auraient bloquées le barillet sur un système classique.
L'arme est à double et simple action avec chien à crête, l’éjection des étuis est assurée par une tige d’éjection placée dans la poignée, elle se termine par un anneau de dragonne.
Il y a sur internet de très bons articles concernant ce revolver très particulier, celui de la Gazette des Armes n° 246.
L’arme fonctionne parfaitement en simple et double action avec quelques nouveaux ressorts un peu plus « nerveux » que ceux d’origines qui seront fournis avec le revolver. Les ressorts ainsi que toutes les pièces constituantes montrent des traces de façonnage qui laisse penser à une fabrication artisanale unitaire ce qui est normal pour une arme de présérie qui n’a été fabriquée qu’à très peu d’exemplaires, elle a très rapidement été remplacée par le second et dernier type produit en série dont 1000 exemplaires furent livrés aux confédérés durant la guerre civil américaine.
Finition "acier polis" très épurée, bel aspect, des traces de nettoyage/grattage et des restes de piqures superficielles, un peu de corrosion pénétrante au niveau d’une des chambres. Très belles plaquettes en noyer lisse vernis d’origine en très bon état.
Canon avec de très bonnes rayures, profil trapézoïdal d’une hauteur incroyable de 0,5mm. La surface intérieur est un peu oxydée mais pas de piqures, bon aspect général. Très bonnes chambres, pas de corrosion interne.
Il n’y a aucun marquage de fabricants ou de brevets, uniquement le numéro 24 sur les pièces principales.
Cette arme sera livrée avec un second barillet de fabrication artisanale en acier poli blanc en très bon état. Calibre inconnu ? à titre indicatif, un essai intéressant a été réalisé avec des munitions basées sur le 12mm français à percussion centrale : étuis de 45 lc raccourcis à 15mm, bourrelet diminué à 12,65mm de diamètre et épaisseur 1,2mm, ogives à emboitement pour le 11mm/73 et une charge de poudre noire fine.
Dimensions : longueur totale environ 26cm, canon 14,5cm, barillet 2,6cm, poids 780g
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