Lame (Bilah)
Elle est ondulée (appelée luk), ce qui est caractéristique. Elle présente un motif de stratification (souvent appelé Pamor) visible comme des motifs clairs sur l'acier foncé. Ce pamor est créé par le mélange de différents métaux (souvent du fer et du nickel) lors du forgeage.
Manche (Hulu)
Il est sculpté en bois (ressemble à du bois foncé, possiblement du bois de fer ou d'autres bois durs). La sculpture représente une figure humaine ou mythologique assise, ce qui est courant pour les keris javanais ou balinais, symbolisant souvent un héros ou une divinité. Une bague de garde (Mendak), ornée de ce qui semble être des pierres (ou des imitations de pierres) et de métal doré, sépare la lame du manche.
Fourreau (Warangka)
Le fourreau de la première photo est également en bois sculpté. La partie supérieure, en forme de bateau ou de coquille stylisée (gandar ou wrangka), est typique de la forme Ladrang ou Gayaman, souvent associée aux keris de Java.
Importance Culturelle
Le Keris est bien plus qu'une simple arme. Il est considéré comme :
• Un objet spirituel et sacré : Chaque keris est censé posséder un esprit ou un pouvoir magique, forgé avec des rituels spécifiques par un forgeron (empu).
• Un symbole de statut : Historiquement, le type de pamor, la qualité du bois et les matériaux utilisés pour le manche et le fourreau indiquaient le rang et la richesse de son propriétaire.
• Un héritage familial : Les keris sont souvent transmis de génération en génération.
Le Keris a été proclamé chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO en 2005.
je précise quelque marque de rouille sur la lame
