edts plon 1967, 14 x 21 cm relié cartonné avec jaquette , pas de photos , 302 pages bon aspect , pas très courant
Ambassadeur, lieutenant - colonel dans les commandos parachutistes de l'air, M. François Coulet, qui fut aussi aide de camp et chef de cabinet du général de Gaulle à Londres, premier commissaire de la République en Normandie libérée, directeur des affaires politiques à Alger, lors du putsch d'avril 1961, a un des plus extraordinaires curriculum vitae d'une époque pourtant fertile en vies mouvementées (1).
Emprunté au général de Gaulle, le titre d'allure austère qu'il a choisi recouvre assez mal un ouvrage qui tient plus de l'autobiographie que des Mémoires. L'auteur y fait montre à la fois d'une pudeur qui le conduit à proscrire le " je " et d'une franchise dans l'analyse de ses propres sentiments qui tient de la confession publique.
Au fil toujours rompu des chapitres qui font passer le lecteur du maintien de l'ordre en 1957 en Kabylie aux naïvetés d'un jeune attaché d'ambassade à Moscou en 1936-1937, pour revenir en Algérie, en repartir pour la Finlande de 1939, passer du 13 mai 1958 à Londres en 1941, et ainsi de suite, on a souvent peine à identifier le mystérieux " il ", personnage à transformation qui change de grade et de fonction, et même de nom : il prend, en Algérie, celui de son indicatif radio, Norpois.
De de Gaulle, il trace un portrait - un de plus - qui apporte quelques touches nouvelles. Ainsi montre-t-il, un soir, le chef de la France libre évoquant certains de ses premiers compagnons " soliloquer " : " Plus tard, on dira : il a refait la France avec des bouts d'allumettes. " D'un pinceau plus rude, François Coulet peint d'autres personnages. Il montre un Montgomery furibond qui ne s'amadoue qu'en apprenant du général Koenig que M. " Il ", qui a enfilé cette fois le pantalon rayé de commissaire de la République, est comme lui protestant.
Sévère avec les autres, François Coulet l'est aussi avec lui-même
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