FRANCE - RARE ABSINTHE SAUVAGE DRUID OF PARIS massif du Jura 65° - # 557 / 600 – OBJET VENDU – VENTE TERMINÉE

Absinthe Sauvage - Druid of Paris - Stéphane Meyer

Massif du Jura

 65° vol. – 50 cL

1 bouteille en parfait état

Bouteille opaque, Etiquette : très bel état, Capsule : métal, intacte,

Seulement 600 bouteilles de chaque massif a été créé (numéro 557) 

Contient plus de 40 % d’Absynthe au lieu de 3 à 4 % dans le commerce

Il s’agissait du seul producteur qui réalise aussi son alcool à base de plante (et non de fruits)

Prix à l'origine : 240 euros

Pour en savoir plus : 

https://www.lagazettebio.fr/a-la-rencontre-de-stephane-meyer-le-druide-de-paris/

Stéphane Meyer a conseillé les plus grands chefs sur les plantes

Stéphane Meyer, cueilleur de plantes sauvages, est connu pour avoir été le Druide de Paris auprès des plus grands chefs de la capitale. Il y a deux ans, il a fait le choix de revenir dans son Jura natal pour se consacrer à la viticulture en y associant le pouvoir du végétal.

  |  Stéphane Meyer, surnommé le Druide de Paris, associe les vertus du végétal à la viticulture. Le Druide de Paris a fini par l’adopter, son sobriquet. Barbe blanche, cheveux mi-longs noués à l’arrière et sandales, il faut dire qu’il en a toute l’apparence. « Une blogueuse m’a surnommé comme ça un jour, puis les chefs l’ont repris », raconte l’imposant bonhomme aux yeux bleus étonnement assortis aux carreaux de sa chemise. Les premiers à travailler avec lui ont été Alain Passard, Pascal Barbot ou encore Yannick Alléno. Plus de trois cents au total ont suivi et contribué à sa renommée.

À son arrivée à Paris en 2007, il est cueilleur de plantes à usage homéopathique pour des laboratoires pharmaceutiques. Fils de vignerons promis à la viticulture et à l’œnologie, c’est une rencontre avec l’ethnobotaniste Gérard Ducerf qui le mène vers les plantes sauvages. « On a toujours fait de la cueillette en famille, mais cette affinité s’est développée après. Par fainéantise on va vers les choses pour lesquelles on a le plus d’aptitude », sourit-il.

Une place à l’instinct

La cueillette, Stéphane Meyer continue de la pratiquer dans sa vigne depuis 2017, sur une parcelle de Menétru-le-Vignoble qui, autrefois, appartenait à sa famille. Le druide concocte des teintures mères, un mélange issu d’alcool et de plantes, qu’il pulvérise dans le but de rebooster l’activité du sol. « On pense toujours qu’il y a une concurrence entre l’herbe et la vigne, mais on oublie que les plantes alimentent les nappes phréatiques. » Légumineuses, chardons, fraises des bois et potentille empêchent le sol de souffrir d’asphyxie. Stéphane Meyer laisse une large place à l’instinct, assorti d’une bonne dose d’esprit. « Je n’applique pas les mêmes traitements d’une année à l’autre. Le but est de m’en passer pour laisser faire le sol. La maladie d’une plante n’est pas problématique, mais un symptôme de bonne santé imminente, un processus qui va vers l’équilibre. » Son modèle : la polyculture et le système pastoral, qu’il considère comme l’aboutissement de plusieurs siècles d’expérimentation. « Je ne suis pas en bio, mais en hypertechnologie, aime-t-il rappeler. Il n’y a pas plus avancé que la photosynthèse. »

En parallèle de sa nouvelle activité, dont les cuvées 2017 et 2018 reposent en cave, Stéphane Meyer poursuit ses distillations de gin et d’absinthe entamées au cours de ses années parisiennes sous le nom de Druid of Paris. Élu président du syndicat des producteurs de l’appellation château-chalon en mai dernier, il souhaite « promouvoir l’excellence ». « J’ai une position qui est la mienne. Peut-être que je me plante complètement, mais j’essaie simplement de réfléchir pour m’approcher du vivant. »