Oui, dans la majorité des cas.
Avec un objectif de 80 mm et un grossissement de 20x à 60x, cette longue-vue offre une capacité suffisante pour distinguer la silhouette et des détails clés d’un chamois à 500 mètres (comme les cornes, la posture, la couleur du pelage). Cela permet d’identifier l’espèce avec certitude, à condition d’avoir une bonne stabilité (trépied obligatoire) et une lumière suffisante (meilleure en début/fin de journée par ciel clair).
Qualité optique : est-ce suffisant ?
Oui, pour un usage d’observation de la faune à moyenne/longue distance.
Prismes Porro BAK-4 : bonne transmission de lumière et contraste élevé.
Traitement multicouches intégral : améliore la netteté et réduit les reflets.
Purge à l’azote + étanchéité : pas de buée ni d'infiltration d’eau.
Système H2 : optique correcte dans cette gamme de prix (~500€), sans atteindre le niveau des longues-vues ED (verre extra-low dispersion) qui coûtent souvent le double.
Limites possibles à considérer :
À 60x, la pupille de sortie devient très petite (1.3 mm), donc l’image peut devenir un peu plus sombre et instable si la lumière est faible.
Distorsion chromatique légère possible à fort grossissement (effet d'aberration sur les contours sombres/sujets en contre-jour).
Pour de la digiscopie (photo) : il faudra de très bonnes conditions de lumière et un bon adaptateur.
Recommandation :
Pour identifier des animaux à 500 mètres, comme des chamois, en observation directe, cette longue-vue est largement adaptée, surtout pour un budget autour de 500 €.
Si vous cherchez plus de détails (âge, sexe, qualité du trophée) ou une utilisation plus poussée (photographie, observations en lumière basse), il faudrait envisager une longue-vue avec verre ED ou APO.