Webley MK IV dans sa version civile 450/455 en 6''.
Toutes les pièces sont au même numéro : carcasse, canon, barillet, platine détente, platine chien et doigt élévateur qui porte en plus un « broad arrow ».
Verrouillage canon/carcasse sans jeu. Verrouillage du barillet en rotation et translation sans jeu pour toutes les chambres.
Son bronzage reste très admissible pour une arme de cette époque. Il est à noter des marquages particulièrement nets, ce qui indique qu'elle n'a pas trop « traîné ». La carcasse a cependant subit une attaque, côté droit, juste au-dessus de la queue de détente. C'est un point d’oxydation que l'on constate très nettement à la loupe.
Les têtes de vis sont toutes correctes. Aucune vis n'est bloquée.
L'entrefer est de 30/100. Pour rappel, Webley MK IV avait encore une destinée PN. Il faudra attendre MKV pour voir la consécration de la PSF.
Quant au canon, les photos sont fidèles. Il y a beaucoup mieux, mais aussi bien pire. Le projectile n'aura pas d'autre choix que de se plier aux rayures.....Le test de la feuille blanche qui est sans appel et reproductible pour celui qui a déjà une arme. Cela permet des comparaisons.
Les cartouches présentées avec l'arme ne sont pas à vendre. Elles sont non contrefaites, uniquement destinées à recevoir de la PN, reproductibles à titre privé et confectionnées à partir d'éléments libres d'acquisition et de détention.
Elles sont présentées pour rassurer le collectionneur se sentant délaissé par le classement en B13 et C11 des munitions qui leur étaient plus particulièrement destinées. Le motif de ce surclassement restant nébuleux du côté du ministère de l'Intérieur interrogé et les bavardages interdits en la matière, force est de s'en tenir à la Loi, seule inspiration des décrets : le surclassement n'a pu avoir pour motif que l'utilisation d'éléments déjà classés en B ou C pour confectionner ces munitions. C'est donc une tolérance administrative qui disparaît, pas plus.
