Eta proche du neuf environ 1500 coups en manufacturé et non surplus(corrosive)
Le mètre étalon
Si l’on considère, plutôt à raison par ailleurs, que la popularité et le succès dune arme à feu se mesurent au nombre de déclinaisons et de copies réalisées après son apparition, alors on peut affirmer sans ciller que l’AK47 est sans conteste l’arme qui jouit de la plus grande aura et de la plus grande notoriété.
Largement copiée, rarement égalée, la véritable référence, celle avec laquelle tentent de rivaliser nombre de pays et de manufactures, l’AK signée Izhmash reste la plus appréciée de toutes, le modèle original ayant bâti la légende de l’armement léger soviétique.
C’est sur cette base, et plus précisément celle de l'AK 103 qu’est développée la Saiga MK103, une version prévue pour le marché civil pour le plus grand plaisir des tireurs sportifs amoureux d'armes fiables et rustiques dont les russes ont le secret.
Fonctionnement
Rien de nouveau sous le soleil, et c’est tant mieux. Il aurait été dommage de se passer d’une mécanique adulée pour sa simplicité et sa fiabilité, capable de fonctionner sans incident de tir dans les pires conditions d’utilisation.
On retrouvera donc un fonctionnement semi-automatique natif mû par un emprunt de gaz à piston qui collectera une fraction des pressions générées au tir afin d’initier la course vers l’arrière de la culasse rotative et l’extraction de la douille en chambre.
Contrairement à l’emprunt de gaz direct, la culasse n’est pas soumise à l’encrassement, les longues séances de tir pourront donc s’envisager en toute quiétude.
Pour ce qui est de l’alimentation en munitions, nous ne bouderons pas notre plaisir de disposer d’un chargeur polymère d’une autonomie de 30 coups, indispensable pour pleinement mettre à profit un fonctionnement semi-automatique.
Caractéristiques
Inutile de chercher une quelconque refonte de son honorable source d’inspiration, même minime, que Saïga s’autoriserait. On ne s’attaque pas impunément à une institution telle que l’AK47. La conception et aménagements s’inscrivent dans la plus pure tradition de la Kalashnikov, c’est donc du côté de la réalisation qu’il faudra se pencher ici.
Et elle est impeccable. Le boitier de culasse réalisé en tôle d’acier emboutie présente un assemblage soigné et des ajustages savamment dosés et équilibrés entre un jeu fonctionnel garantissant la fiabilité que tout adepte d’AK est en droit d’attendre, et le resserrement typique des productions qualitatives.
Le canon léger de 415 mm se termine par un filetage au pas M24x1.5 à droite qui recevra en sortie de boîte un frein de bouche limitant le relèvement du canon au tir favorisant le confort et la précision des enchaînements rapides de tirs.
Ne s’agissant pas ici d’une arme de surplus reconvertie au fonctionnement semi-automatique, le sélecteur de tir jouera ici le rôle de cran de sûreté, qui sera facilement actionné grâce à une proéminente palette trouvant naturellement l’index du tireur.
Les organes de visée ouverte conservent là aussi leur configuration traditionnelle composée d’une hausse à curseur réglable en hauteur et d’un guidon, monté ici sur base filetée.Avec montage déporté.
La crosse synthétique est ici repliable mais hérite des contraintes du marché civil russe. Il ne sera pas possible de la déplier ou de la replier tant que la sûreté ne sera pas enclenchée, le but étant ici d’empêcher le tir crosse rabattue.
Le garde-main synthétique saura quant à lui concilier une certaine finesse favorisant la prise en main avec les désormais indispensables aménagements modernes que sont les rails picatinny, présents ici sur les flancs ainsi que sur la partie inférieure de l’ensemble.
Un quatrième rail, flanqué cette fois sur la gauche du boitier de culasse, adopte le profil typique des interfaces soviétiques et recevra les optiques compatibles Saiga.
