La Francotte appartient à la catégorie des carabines scolaires. Destinée au tir et à l’initiation, cette arme aux lignes graciles comporte un canon rayé, renforcé au tonnerre, et vissé sur le boîtier de culasse. Un boîtier métallique aux flancs plats, dans lequel joue de haut en bas, le célèbre bloc tombant dessiné par Martini.
L’ouverture de la culasse est commandée par un levier de sous-garde, articulée en arrière du pontet, et dont la branche postérieure s’engage au repos dans un petit logement creusé sous la crosse.
La monture en noyer est composée de deux éléments, la crosse et le garde-main. Chacune de ces deux pièces porte un battant de bretelle. Le premier est vissé sous la crosse, le second est placé sur la grenadière qui lie le fût au canon. Un fût percé d’un long canal dans lequel prend place la baguette de nettoyage.
A priori, rien ne distingue La Francotte d’une quelconque carabine Martini, rien si ce n’est son bloc amovible, logé dans la carcasse. Il comprend à la fois le système de percussion, le bloc de culasse et l’indicateur d’armement breveté par la firme belge.
Malgré leurs nombreux avantages, les armes du système Martini ne pouvaient pas être nettoyées facilement. La disposition du boîtier de culasse obligeait l’utilisateur à passer la baguette par la bouche du canon. Pour pallier cet inconvénient, la firme Francotte eut l’idée d’un bloc amovible.
Démontage sommaire
Montées sur un même bloc, la platine et la culasse peuvent être retirées rapidement en tournant vers le bas, d’un demi-tour, le petit levier placé sur la joue droite du boîtier de culasse. Le bloc ainsi libéré peut alors sortir de son logement lorsque l’on pousse le levier de sous-garde vers l’avant. Un regard, percé en arrière du boîtier, permet alors de passer une baguette dans le canon, de la chambre vers la bouche.
Le remontage s’effectue en sens inverse, en prenant la précaution de bien engager l’arrière du bloc amovible dans le boîtier, puis d’introduire la partie antérieure avant de ramener le levier de verrouillage vers le haut.
Simple et pratique, ce type de démontage va renforcer l’intérêt des tireurs de l’époque pour le système Martini.
Marquages et poinçons
Cette arme est recouverte de très nombreux marquages, un peu comme si
le fabricant avait voulu prévenir toute contrefaçon. Le boîtier de culasse porte, sur la droite, le nom de la carabine : « La Francotte »
Plus bas, le levier de démontage est frappé de la marque de la firme. A l’opposé, sur le flanc gauche du boîtier, se trouvent la majorité des poinçons, le numéro de série et un macaron identique à celui du mécanisme, sur lequel on peut lire : « Francotte’s Patent »
Le mécanisme amovible, logé dans le boîtier reprend une partie de ces marquages et les nombreux poinçons du banc d’épreuve de Liège.
L’indicateur de chargement, lié au mécanisme, porte de surcroît la
mention : « FRANCOTTE INDICATOR »
Les variantes
Fabriquée pendant près d’un demi- siècle, La Francotte donnera naissance à de nombreuses variantes. Carabines scolaires, de tir et de grande chasse vont ainsi se succéder jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale. Les variantes sont nombreuses comme les finitions qui vont du simple bronzage noir de guerre aux finitions de luxe les plus sophistiquées.
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