Avant hier, tu as lâché Byzance, hier encore tu as lâché les Chrétiens d'Orient dont tu étais le garant. La semaine dernière, tu as lâché les Kurdes et les Arméniens.
Plus hypocrite que toi, tu meurs.
Tu n'es pas un amant fidèle à quelque principe que ce soit. Tout le monde est cocu avec toi. Tout est mensonge chez toi (l'Occident). Tu ne changeras jamais.
On va voir si tes amours pour le Caillou stérile (Crimée) et l'Ukraine sont aussi éternelles que tu le dis. Mon p'ti doigt me dit, d'expérience, que tes amours s'arrêtent souvent à ton portefeuille.
Récits épistolaires par le Père jésuite français Amédée Jean Marie Paul de Damas (1821-1903). Ce récit est composé essentiellement de lettres écrites par l’auteur, aumônier de l'armée d'Orient, « sous l’impression des circonstances » à plusieurs correspondants. La bataille de l’Alma, d’Inkermann, la vie de camp du soldat, l’influence de la présence des Francais en Turquie, Malakoff, autant de sujets différents abordés à travers cette correspondance entre octobre 1854 et octobre 1855 ; ces lettres constituent un excellent document sur cette importante campagne.
Aux Éditions G. Téqui (je suis toujours ton père, ne l'oublie jamais), 1877 (l'édition originale étant de 1857), in-12, 324 pages, reliure demi-cuir havane, glacé. Dos lisse, filets, titres dorés, plats et contre-plats jaspés, tranches mouchetées.
Forts frottements dans les coins et bords inférieurs et plat verso, étiquette au dos, tampon des œuvres des cercles catholiques d'ouvriers (du temps où l'Église était au centre du village et s'occupait des "petites gens", aujourd'hui, elle est à la sortie du village, vers la droite de la banque Rotschild, derrière la station essence, à gauche du talus, Elle ne s'occupe que de sa secte bourgeoise) en page de titre. Fêlure (un peu comme chez moi) au dernier contre-plat, à la charnière. Rousseurs. Très bonne tenue de la reliure. En assez bon état d'usage. Envoi soigné.
