Neuf
Relié, 183 pages
Paru en 2007 chez Chêne
Dimensions 21,5 x 27,5 x 2,0 cm
Poids 1 185 grammes
Résumé
Au travers d'images charmantes et nostalgiques, de tableaux pastoraux, d'objets quotidiens et de descriptions littéraires, le livre parcourt tout ce qui compose la ferme " idéale " de nos souvenirs d'enfance et de nos imaginaires.
Les lieux d'abord : la cour, avec son inévitable tas de fumier, son puits, sa mare, autour desquels s'organisent le logis, la grange, l'étable, la porcherie, l'écurie, le poulailler, les clapiers et le potager qui fournit les bons légumes pour la soupe. Les personnages : autour des figures du fermier et de la fermière évoluent les anciens, le berger, la petite gardeuse d'oie, les journaliers, la fille de ferme et quelques rares visiteurs, le facteur, le curé, les cousins de la ville, le propriétaire...
Mais surtout, vedettes incontestées, les animaux. La vie quotidienne y est rythmée par le labeur : les travaux des champs, les corvées d'eau et de bois, les soins aux animaux... Mais aussi par les grands moments : récoltes, moissons, vendanges, transhumance, foires et autres comices agricoles, qui s'ajoutent aux fêtes privées, baptêmes, épousailles... Dans cet humble théâtre s'épanouit le mythe toujours vivace d'un bonheur simple où l'homme serait enfin réconcilié avec la nature.
La simple évocation de la ferme suscite des impressions complexes, intimes et profondes, liées parfois à des souvenirs, mais plus encore à un vaste ensemble symbolique transmis par l’école, la littérature et toute une imagerie encore bien vivace (ne serait-ce que dans la publicité). Il n’est pas question ici d’écrire une histoire de l’agriculture, mais d’explorer un ensemble de représentations qui, entre 1850 et 1950, ont façonné notre imaginaire. Au travers d’images populaires, de tableaux pastoraux, de gravures des objets quotidiens et de descriptions littéraires, le livre parcourt tout ce qui compose cette ferme « idéale » : les lieux d’abord, puis les personnages et les animaux, et, enfin, les activités quotidiennes et les grands moments. Au-delà du plaisir de plonger dans cette iconographie charmante et nostalgique, on comprend que, si la ferme fait toujours partie de notre imaginaire, c’est parce qu’elle incarne l’idée d’une société traditionnelle harmonieuse, détentrice des « vraies » valeurs, lieu de réconciliation entre la nature et la civilisation, entre les bêtes et les hommes. Elle est l’humble théâtre, l’ultime refuge où peut encore s’épanouir le bonheur du genre humain.
À propos de l'auteur
À 37 ans, Édouard Lynch est un jeune professeur d’histoire contemporaine, spécialiste de la paysannerie française au XXe siècle. Il fait partie de l’Institut d’études rurales de Lyon et enseigne à l’Université de Lumière-Lyon II ainsi qu’à l’Institut des Sciences Politiques, à Paris. Il a publié plusieurs ouvrages universitaires, notamment sur la politisation des campagnes.
Voir aussi dans mes annonces ( ou demandez moi une offre groupée) pour :
« La ferme de notre enfance » Par Marie-Claire Ricard/ De Borée 20015
« Enfants de nos campagnes » / Presses de la Cité 2006
« Dans les jardins de nos grands-mères » de r Inès Heugel / Chêne 2003
« Les Objets De Nos Campagnes » Par Jean-Noël Mouret
« Arts et traditions à la maison » Par John Seymour / Chêne
VILLAGE, HISTOIRE, PAYSAN, RURALITÉ; BEAU LIVRE
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