UNE EPEE D’APPARAT ET DE STATUT SOCIAL.
Les Salampasu sont constitués de sept clans indépendants qui vivent dans la région centrale de la République Populaire du Congo.
Plus qu’un simple objet de défense ou d’attaque, cette épée courte est un attribut d’apparat soulignant, dans la société hiérarchisée des guerriers Salampasu, le statut et la position de la personne qui la possède.
Les épées courtes de ce type étaient portées et brandies par des danseurs masqués appartenant à la société « Mungongo » des guerriers : son but était d’intégrer les jeunes hommes dans la société Salampasu, de favoriser la copération entre les communautés pour se défendre contre des attaques extérieures et de décourager la violence durant des manifestations telles que les danses publiques et les funérailles.
Au début des années 1960, les Salampasu ont détruit leurs masques sous l’autorité de nouveaux chefs qui souhaitaient s'éloigner des institutions et des pratiques traditionnelles. Toutefois, des recherches récentes en 1990-2000 ont noté que ces initiations avec danses masquées étaient encore en activité.
Cette épée courte, avec sa lame en fer forgé se terminant par une pointe aigue, est tenue par une poignée ouvragée en bois dur, brun foncé.
Par une fantaisie esthétique, l'artisan qui a forgé cette épée à inclus au milieu de la lame un trou de 6mm de diamètre : cette touche personnelle, une sorte de signature, enrichit l'intérêt de cette épée.
Le fourreau est fait de bois recouvert de peau d’animal, de couleur bistre orangée et orné de lamelles de vannerie entrelacées en motifs géométriques.
Longeur : 54 cm
Largeur : 11 cm
Lame, poignée et fourreau en parfait état.
Marques d’usage.
Ensemble rare d'une épée courte et de son fourreau, digne de prendre place dans la collection d’un amateur éclairé !
