Calibre 17,1 mm.
Platine et garnitures polies dans une patine de bel aloi.
La platine arrière est de forme allongée inspirée de la platine à percussion modèle 1840, typique des fabrications tardives, avec chien rond.
Elle est bien marquée de la Manufacture Nationale de Châtellerault indiquant qu’elle a été marquée sous la Seconde République.
Le mécanisme est fonctionnel, ressort bien ferme et crans sonores.
Le canon octogonal est légèrement évasé à la bouche, son ruban cheveu est beau, très net, dans une patine grise, quelques petites taches, il comporte les poinçons C et A sur le côté gauche du tonnerre, le côté droit portant la date de fabrication 1852 et les lettres MN pour Manufacture Nationale.
L’intérieur comporte de bonnes rayures cheveux en bel état.
La monture en noyer tigré est dans une jolie patine, bon quadrillage de poignée, bon état général, quelques marques de coups.
Les garnitures sont en acier, le pontet comporte un repose-doigt, la calotte de crosse à anneau comporte un logement de crosse contenant le très rare tire-balle réglementaire avec ses broches.
La baguette en acier est à tête laiton, bien poinçonnée et percée pour l'utilisation du fameux tire-balles.
Intéressant pistolet d’officier réglementaire fabriqué l’année de naissance du Second Empire !
Réf. 66186:
Longueur : 365mm
Ce modèle fut créé pour remplacer les pistolets d’officier 1816 et 1822 en service dans l’armée française. Premier pistolet règlementaire conçu à percussion, son canon rayé lui donnait un avantage sur les armes à canon lisse qu’il remplaçait. Les manufactures d’armes abandonnèrent l’appellation Royale pour Nationale suite à la révolution de 1848 qui déboucha sur l’instauration de la Seconde République. Avec l’avènement du Second Empire en 1852, elles adoptèrent le qualificatif « impériales » jusqu’à la chute de Napoléon III en 1870.
Catégorie du décret du 30 juillet 2013 : D§ e) arme ancienne d’un modèle avant 1900, achat et détention libres par des personnes majeures.
