Attribué au talon de crosse au 5° bataillon de chasseur. Manufacture impériale de Mutzig Chassepot mod 1866 ,daté Alsace 1868.
Mono matricule soit bois culasse canon boitier. Bois BE/TBE ni cassures ni trou et très sain sauf vers le bout oû on voit quelques traces et trous surtout cachés par l'embout. .
L'arme réglementaire de l'armée Français à la veille de la grande guerre de 1870 1871, contre la Prusse .
Bon fonctionnement , mais sans son aiguille. Long 1m 53cm.
Canon sale , à nettoyer car trouvé dans un grenier, belles rayures hélicoïdales , présence de poussière et quelques traces d'oxydations.
Trace du rond de reception sur la crosse. Baguette d'origine , Cuir de bretelle non conforme. Anneau grenadière de crosse fendu.
D'expérience pas de soucis pour le tir, juste un bon nettoyage de l'intérieur du canon. Calibre d'origine.
Historique du 5° bataillon de chasseur à pied 1840 1870.
Le 5e bataillon de chasseurs est créé en 1840. Il est en Algérie de 1841 à 1850, se distinguant notamment à la prise de Zaatcha en 1849 où il perd 35 tués et 77 blessés.
En 1851, il participe à la repression de l'insurection de Paris contre le coup d'Etat et prend trois barricades au prix de 4 tués et 18 blessés.
Le bataillon envoie environ 900 hommes à la division de réserve de l'armée d'Orient (général Forey). Embarqué le 29 avril 1854, il débarque à Gallipoli, puis rejoint Varna le 30 juin. Resté deux mois dans la Dobrutcha, il laisse une centaine de malades du choléra, avant d'embarquer par la Crimée. Resté en réserve durant la bataille de l'Alma, il rejoint Sebastopol et participe au siège de la place. Durant l'année 1855, il participe à l'expédition de Kertch, ainsi qu'à l'assaut raté du 18 juin 1856 contre la batterie Gervais, où après avoir forcé l'enceinte, il doit retraiter et perd 18 officiers sur 19 ainsi que 367 hommes. Le bataillon rentre en France en juin 1856.
Durant la campagne d'Italie, il se distingue lors de la bataille de Solférino à la prise du village de Médole en prenant une pièce d'artillerie. Il y perd 6 officiers et 124 hommes.
En 1870, il est à l'armée du Rhin (au 4e corps d'armée). Après les premiers mouvements de la campagne, il se retrouve devant Metz et est engagé une première fois à Borny où il perd 8 officiers et 113 chasseurs lors de la défense du bois de Mey. A Rezonville, le bataillon s'illustre en participant à la destruction de la brigade Wedell et en repoussant la charge des dragons de la Garde prussienne. Le 18 aout, à Saint Privat, il perd 111 chasseurs dans la défense des positions devant les bois de la Cusse. Il combat enfin à Servigny où il perd son chef de corps, le commandant Carré.
