Pistolet FN Browning gp35 sous control allemand ww2 et son holster numeros 23489b alibre 9x19 – OBJET NON VENDU – VENTE TERMINÉE

le 24/07/2021

Le GP 35 est l'enfant de monsieur John Moses Browning, formidable esprit inventif du 20°siècle, qui a réussi dans le domaine des armes, tout ce qu'il a entrepris. Browning, mort en 1926, l'arme fut finalisée et mise au point par son adjoint Dieudonné Saive. Suite au Colt 1911 en 45acp, Browning eut l'idée de construire à la FN Herstal, Belgique, un pistolet semi-automatique plus petit, plus léger, dans le calibre allemand de 9mm parabellum, et doté d'un chargeur contenant 13 cartouches. Tirant en simple action, il est pourvu d'une sécurité de chargeur empêchant le tir quand le chargeur est ôté ( ce n'était pas une bonne idée) et a perdu sa sécurité de poignée. Pesant 880g à vide, doté d'un canon de 118mm, le GP 35 est très solidement construit et résiste à toutes les cartouches bien chargées existantes. Le canon a perdu la petite biellette du Colt 1911, mais a reçu un renfort inférieur de canon où vient se placer l'arrêtoir de culasse pour fonctionner culasse calée. Très solide, alimentant et éjectant parfaitement, cette arme souffre de deux défauts majeurs. La détente est très dure et rend difficile un lâcher correct d'où sa réputation d'arme imprécise. Cela est dû à la sécurité de chargeur et au réglage du ressort de la détente. Il faut impérativement supprimer cette sécurité de chargeur qui n'a pas lieu d'être et n'apporte aucune sécurité supplémentaire; comme quoi à vouloir trop bien faire, il arrive que l'on fasse des bêtises ! Le Colt 45 n'en a pas et s'en porte fort bien ! Travailler sur la souplesse du ressort ( pas trop, sinon la détente décroche quand vous lâchez la glissière, et...le coup part !) et polissez les surfaces d'accrochage de la gâchette et du chien (sans enlever de métal). D'autre part le bec de poignée est trop court et le chien, quand il est repoussé en arrière par la glissière, vient pincer la peau entre le pouce et l'index de la main qui tient l'arme ! Douloureux ! J'ai résolu le problème, en collant sur le chien un coton qui amortit le choc sur la main; vous penserez peut-être que ce n'est pas joli, c'est un peu vrai, mais c'est efficace, et n'abime pas l'arme. Et si vous voulez l'enlever, c'est simple ! Une fois que vous avez adouci le départ, vous vous rendez compte de la précision de cette arme. Avec la bonne balle et la bonne charge, c'est "presque" une arme de match. Notez que le canon fait 354", il faut donc choisir ses balles chemisées en conséquence (354" et 355") et recalibrer les balles coulées à 354" voire 355" ! De préférence, les balles coulées ne seront pas molles, sinon "emplombage" garanti en 10 cartouches car le 9mm parabellum a un pas qui tourne vite (1 tour en 10 pouces ) ! Un mélange Lyman 2 est conseillé, voire "un peu" plus dur . Mais attention; si vous coulez des balles en linotype 12-4 vous obtenez des balles d'une extrême précision mais très dures, qui vont user votre canon assez rapidement ! Le linotype 12-4, ça ramone ! Et c'est fait pour les révolvers, pas pour les semi-auto . L'arme est belle et fonctionne parfaitement, je dirais presque, dans toutes les conditions. Très utilisée pendant la 2° guerre mondiale, elle était très recherchée par tous les camps pour sa solidité, et la capacité de son chargeur de 13 cartouches. Les plaquettes noires d'origine sont lisses et glissent quand il fait chaud et qu'on a les mains moites. Je leur préfère les Pachmayr "signature" en néoprène, qui sont compactes, adhérentes, et atténuent recul et relèvement. Leur prise en main est parfaite. Vous pouvez trouver le GP 35 en trois finitions: le "vigilante" avec son cran de mire, le "capitan" avec sa hausse réglable jusqu'à 500m, et le "renaissance" qui est entièrement gravé et souvent argenté. Si vous recherchez des chargeurs supplémentaires, un conseil, essayez-les ! Certains ne rentrent qu'en forçant , ce qui en mécanique est synonyme d'hérésie ! Conclusion: le GP 35 est une arme extrêmement solide, dans la veine du Vis 35 polonais (qui doit beaucoup aux ingénieurs de la FN), du Lahti 35, et du Sig P210 ! Décidément, l'année 1935 fut féconde, donnant naissance à plusieurs très bonnes armes de guerre. Bien préparé, il est très précis. A mon avis, c'est une arme formidable et un morceau d'histoire . Si vous voyez un GP35 en bon état, à un prix raisonnable, prenez-le. Vous ne le regretterez pas ! ( deux fabrications, le FN Herstal et le John Inglis canadien, introuvable ici )

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