La forêt se situe en région Centre-Val de Loire dans le département de l’Indre.
Situation géographique : Plateau bocager du Boischaut Nord, en limite nord-est du département, dans un secteur à dominante agricole et forestière.
Implantée sur les hauteurs argilo-limoneuses du plateau du Boischaut Nord, cette propriété forestière de 69 ha 44 repose sur des sols bruns issus de formations sénoniennes : des limons profonds recouvrant des argiles à silex. Le lessivage différentiel de ces sols, selon les microreliefs et la végétation, donne lieu à une diversité de faciès allant de sols bruns faiblement à fortement lessivés, localement hydromorphes. Ce contexte stationnel favorise le développement de chênaies acidiphiles à châtaignier, avec une strate arbustive et herbacée caractéristique (fougère aigle, bruyères, molinie, houx, etc.).
Le climat atlantique modéré (700 mm/an, 11,5 °C) n’entraîne pas de contraintes marquées pour la sylviculture (pas de vents ni sécheresse préoccupants).
Une mosaïque forestière à vocation sylvicole structurée
Le massif se compose pour environ 35 % de résineux, issus d’un programme de reboisement engagé en 1957 (prêt forestier avec les Eaux et Forêts, remboursé en 1996). Ces peuplements, en majorité de pin laricio de Corse et pin sylvestre, offrent de beaux volumes, notamment dans la sous-parcelle SB, encore non éclaircie.
Les feuillus occupent le reste du massif, dominés par le châtaignier et le chêne sessile. La structure est hétérogène, avec des taillis purs à l’ouest, des taillis sous futaie plus équilibrés au centre. Le châtaignier est localement dominant et nécessite un suivi sylvicole attentif. Des éclaircies de taillis et des coupes d’amélioration dans les réserves de chêne sont prévues, avec un reboisement programmé en pin sur la parcelle 7B.
Un équilibre sylvo-cynégétique à surveiller
La chasse est encadrée par un plan de chasse, avec des effectifs jugés normaux pour le chevreuil, le cerf et le sanglier. Les dégâts restent rares, essentiellement des frottis et écorçages sur les jeunes sujets. Le massif n’est pas enclavé, mais des zones sensibles (régénérations, taillis, jeunes futaies) doivent faire l’objet d’un suivi cynégétique ciblé.
Les espaces ouverts périphériques (bords de cloisonnements, terres agricoles voisines) assurent un apport alimentaire aux grands ongulés. Un GIC n’est pas en place, mais une gestion concertée pourrait renforcer la protection des jeunes peuplements.
Cette forêt présente un potentiel de production intéressant, avec une structure mixte feuillus/résineux, un foncier d’un seul tenant, et une synergie possible entre gestion sylvicole et cynégétique dans un contexte bocager et rural bien préservé.
Ardent pêche
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