COFFRET DE GRAND LUXE SIGNE PERIN LE PAGE REF: 644 – OBJET NON VENDU – VENTE TERMINÉE

EXCEPTIONNEL ET RARE COFFRET DE GRAND LUXE SIGNE PERIN LE PAGE à Paris REF: 644

Magnifique coffret qui à lui seul démontre l’exceptionnelle qualité des pistolets qui y sont logés. Ce coffret en loupe d’orme est en parfait état et possède sa clé.  Le couvercle comporte une poignée encastrée en laiton. Son dos est garni d’un tissu bleu en parfait état, comportant quelques tâches qui attestent de son ancienneté. L’intérieur du coffret, monté à la française, est garni d’un marocain (Cuire de chèvre tanné et teinté) beige. Chaque pistolet ou accessoire étant bordé du même tissu que le couvercle, le cuir étant, sur tout son contour, doré aux fers et orné de palmes. Les deux pistolets sont numérotés 1 et 2. Les canons en damas sont signés : Perin Le Page à Paris. Cette inscription est damasquinée or. Ils sont pourvus d’une large rayure bien nette. Les platines sont signées et gravées de motifs végétaux de même que toutes les autres parties métalliques de l’arme : Chien pontet, sous garde calotte. Les bois de luxe, en parfait état. Ils ont la crosse finement quadrillée et le talon de crosse est garni d’un insert en ébène. Détente réglable à la française.

Outre les pistolets le coffret contient : Une boîte à amorce en bois, d’un maillet en bois, d’un huilier, d’un moule à balle au calibre des pistolets (12mm), d’une poire à poudre en forme de pomme de pin, munie de son bec verseur. D’une jauge à poudre. Une aiguille pour déboucher les cheminées. D’un tournevis, faisant également office de clé pour démonter les cheminées. D’une tige munie en son bout d’un pousse balle, ainsi que d’une seconde pourvue d’un tire chiffon en laiton.  D’un compartiment pour contenir les balles. Il est muni de sa clé.

BREF UNE PIECE DE LUXE PORTANT LA SIGNATURE D’UN ARTISAN PRESTIGIEUX ET DANS UN ETAT EXCEPTIONNEL.

LOUIS PERIN-LEPAGE

Né en 1818, est le fils de Paul Perrin un arquebusier en la ville de Montmorillon. Lui-même s’installe à Poitiers. En 1830, il est installé à Paris au N°7 rue de l’échelle. Il participera à plusieurs expositions industrielles En 1832, en collaboration avec son futur beau-frère Henry LEPAGE il dépose un brevet pour un pistolet avec chargement par l’arrière. En 1840, il s’installe au N°24 rue de la chaussée d'Antin et en 1850, 15 rue Notre Dame de Lorette. En 1852, Il épouse Justine Lepage, la fille de Jean Lepage né en 1746. Un des meilleurs armuriers parisiens. En 1856, on le retrouve au N°51 rue Lafitte. Louis Perrin meurt à Paris le 2 décembre 1869 à l’âge de 50 ans. A la suite de son décès son épouse prend la suite des affaires elle se retire et prend sa retraite à Vernon au 25 rue Saint Louis dans l’Eure où elle meurt le 24 février 1900. Les armes signées Perin Lepage ont sans doute été fabriquées entre 1852 et 1869, peut-être un peu après.