nov édit 2004 , format poche , très illustré 96 pages , plis plat de couv , sinon beg
Le mot chevalerie est un dérivé du mot cheval, lui-même du bas latin caballus, « mauvais cheval » (à distinguer du latin classique equus), dont les mots « cavalerie » et « cavalier » sont aussi dérivés. Le terme sous-entend une forte distinction entre les chevaliers, combattants professionnels d'élite montés à cheval, et les paysans et les bourgeois, souvent considérés comme médiocres combattants, qui fournissaient la masse de l'infanterie, et, plus tard, de l'artillerie. La chevalerie a peu à peu développé ses valeurs et ses coutumes propres, sous l'influence notamment de l'Église et de la « courtoisie » (la « fin'amor ») des troubadours et trouvères, eux-mêmes fréquemment issus de la noblesse. D'une fonction militaire au service de la noblesse terrienne, la chevalerie est devenue une fraternité, puis un groupe social, enfin une institution. Certaines traditions sont remarquables, notamment la cérémonie de l'adoubement. Les vertus traditionnelles de la chevalerie, vues par le prisme de la littérature, sont de nobles sentiments tels la piété, l'humilité, la bravoure, la courtoisie, la foi et l'honneur. Le terme « chevalerie » désigne également l'ensemble des chevaliers d'un royaume ou d'une région.
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