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Test du monoculaire et clip on Viper de Nitehog
Monoculaires et caméras thermique
Par Lyonel Chocat
Publié le 08/10/2021
Dernière modification le 26/01/2022
RÉSUMÉ
Léger et facile à utiliser
Ce tout petit monoculaire peut aussi se fixer l'avant d'une lunette de tir diurne. C'est un produit deux en un très performant. L'image est de belle qualité et la détection des sources de chaleur, gibier notamment est au top ! Voir les notes détaillées et le verdict
Points forts
  • Le poids réduit
  • Polyvalence
  • Netteté de l'image
  • Zoom 2 et 4 x
  • Palette de couleur
  • Batterie externe fournie
  • Possibilité de fixation sur optique de tir
  • Bonne autonomie
Points faibles
  • Tenue en main
Fiche technique
Prix : 3000 €
Poids : 279 g nue, 324 g avec la batterie et 417 g avec le système clip on.
Capteur : résolution de 320x240 pixels
Etanche : oui (norme IP66)
Autonomie : 5 h
Dimensions : 46x63x133 mm
Alimentation : batteries Li-ion 18650
Distributeur : Ruag Ammotec
Zoom digital : 2 et 4x
Type d'écran : Micro oled
Diamètre objectif : 35 mm
Résolution d'écran (px) : 1024x768
Température d'utilisation : -30°C à +50°C
Le test en détail

Léger et facile à utiliser

Ce tout petit monoculaire peut aussi se fixer l'avant d'une lunette de tir diurne. C'est un produit deux en un très performant. L'image est de belle qualité et la détection des sources de chaleur, gibier notamment est au top !

 


 

Nitehog est importé en France par Ruag Ammotec et profite donc de la puissance de ce grand groupe ! J'ai déjà pu tester le modèle Caiman X Core de cette société et j'en avais été ravi. Voici un autre monoculaire/clip on, le Viper, beaucoup plus léger et petit, un sacré atout !
 

Le boitier

Tout comme le Caiman, le boitier du Viper est confectionné en magnésium, fraisé d'une seule pièce pour garantir une bonne solidité et un poids contenu. Le Viper ne pèse que 279 g sans la batterie, on est loin des 700 g de son grand frère le Caiman.
Son profil est assez rectangulaire mais tient bien dans la main. Trois boutons sont placés sur le haut de l'appareil et ils sont faciles à trouver dans la nuit. L'excroissance pour loger la batterie se situe sur le côté droit de l'appareil. Je suis droitier et je n'ai pas eu de souci pour atteindre les boutons, avec les deux mains.
Le boitier répond aux normes IP66 qui garantissent son fonctionnement sous la pluie notamment. La plage d'utilisation en température va de -30 à + 50°C. Aucun souci pour chasser avec en plein hiver. Il n'y a pas de filetage au pas standard des trépieds photos qui permet de fixer le boitier sur de nombreux supports pour des observations prolongées.
 


 

L'oculaire

Il est protégé par une bonnette en caoutchouc rigide assez confortable et qui réduit l'entrée de lumière parasite la journée et évite que l'écran ne se reflète sur votre visage la nuit, ce qui pourrait vous faire détecter plus facilement. Il n'y a pas de réglage de dioptrie. Le pas de vis pour la fixation de la bague et du système clip on pour montage sur une lunette est protégée par cette bonnette en caoutchouc.
 

L'objectif

C'est un objectif de 35 mm qui équipe cette caméra thermique. Le champ de vision est de 6,3° en hauteur et 4,7° en largeur. La lentille est fabriquée avec du Germanium, un métalloïde semi-conducteur utilisé dans certains transistors. Dans les verres ce Germanium est intéressant puisqu'il est transparent aux infra-rouges. 
Cette lentille reçoit un traitement spécifique de surface à base de carbone censé renforcer la résistance aux rayures.
 

Le capteur

Ce Viper Nitehog est équipé d'un capteur haut de gamme Lynred d'une taille de 320x240 pixel avec une taille de pas de 12 um ce qui donne une bonne qualité d'image. Ce capteur est très sensible, Nitehog annonce qu'il peut détecter des écarts de 0,05 ° C. 
L'appareil dispose d'une réponse spectrale de 7 /14 um et une sensibilité thermique inférieure à 50 mK, comme la plupart des appareils que j'ai déjà testé.
L'écran de vision interne est petit mais net, en couleur et agréable à regarder même lors de longues séances d'observations. Il mesure 1024x768 pixels et il est de type Microoled.
Nitehog indique une portée de détection d'un humain à 1380 m et une distance de reconnaissance toujours d'un humain de 460 m.

 


Le zoom

Le viper est équipé d'un zoom de faible puissance, x2 et x4. C'est largement suffisant sur le terrain lorsqu'on s'en sert en monoculaire, et plus que suffisant une fois monté sur la lunette de tir. Un bouton placé à l'avant des trois touches et portant le symbole Z permet de grandir l'image observée par pas puis de revenir à 0.
Il n'y a pas de mode « Picture in picture » qui permet d'afficher un rectangle zoomé dans l'image large. C'est un zoom numérique et non optique, on vient grossir l'image, ce qui abaisse un peu la qualité et la définition de celle-ci à 4x.
 



 

Les palettes de couleur

Il y a moins de palettes de couleurs que sur certains appareils monoculaires que j'ai testé mais ils sont largement suffisants ! Nous retrouvons les célèbres Black Hot et White Hot qui comme l'indique leur nom mettent en évidence les sources de chaleur en noir (mon préféré) ou en blanc. Red Hot, attention, toute l'image est rouge, ce n'est pas les sources de chaleur qui sont rouges ! Nitehog indique que ce mode est meilleur pour les longues observations car il y a moins de lumière bleue qui fatigue l'œil au bout d'un moment. La palette Isotherme comporte des dégradés de couleur rouge des sources chaudes.
Le black Hot m'a donné les meilleures détections sur le terrain comme souvent ! Il est bien sûr de possible de régler luminosité de l'écran et contraste afin de jouer sur ces paramètres en fonction de l'ambiance et des conditions de terrain.
 

L'alimentation

Le Viper fonctionne avec des batteries Li-ion rechargeables 18650. Il y en a 2 fournies dans la boite avec le chargeur. L'autonomie est d'environ 5 heures, suivant les modes et le niveau d'éclairage de l'écran. Avec les deux batteries on est donc à l'abri.

 


Une discrétion absolue

A l'image des autres caméras thermiques que j'ai déjà testées ce Caiman X-Core est hyper discret. Il n'y a aucune source lumineuse visible à l'avant de l'appareil. La discrétion est totale ! Etant donné que l'on appuie l'oculaire contre l'arcade sourcilière, la projection de lumière vers le visage est également très faible.
 


 


Le menu

Le menu interne permet de régler finement et de paramétrer l'appareil. Vous pourrez régler le contraste de l'image et le mode lié aux conditions climatiques. On retrouve le mode normal, le mode brouillard et le mode pluie qui vont optimiser la qualité de l'image et de la détection thermique en fonction de ces paramètres météorologiques !
Une fois fixé sur la lunette vous pouvez aussi ajuster l'alignement de l'appareil Viper par rapport à l'optique de tir.
 



Fixation sur la lunette de tir

Notons en préambule que le fabricant Nitehog indique que ces caméras résistent à des tirs avec des armes chambrées en 375 H&H ou en 338 Lapua magnum. Je vous encourage toutefois à passer chez votre armurier préféré afin de vérifier que la lunette, et surtout le montage qui la relie au boitier de culasse de votre carabine sont de très bonne qualité et adapté à ce type d'utilisation.
La caméra thermique est livrée avec un adaptateur qui vient se visser sur le filetage de l'oculaire de l'appareil. L'adaptateur est muni de l'autre côté d'une embase qui va venir couvrir l'objectif de la lunette, il faut donc choisir le bon diamètre par rapport à votre optique de tir. Une bague de serrage assure la cohésion des deux parties.
Je rappelle que l'utilisation à la chasse de ce type de caméras thermiques fixées sur une optique de tir est réglementée en France.
 


Sur le terrain

A l'image du test du Caiman X Core, ce Viper n'est pas le plus ergonomique en utilisation monoculaire. Bien qu'il soit plus petit et donc on a un meilleur accès aux touches. De jour comme de nuit les sources de chaleur sont rapidement identifiées et les réglages de contrastes et luminosité permettent de bien régler l'image afin d'en obtenir le meilleur. L'écran semble toutefois petit et éloigné de l'œil par rapport à un monoculaire classique. En revanche dès que l'on monte ce Viper sur une lunette de tir on en tire toute son excellence !
Vaches et veaux sont clairement dénombrés à plus de 600 m. J'ai pu observer des chevreuils à plus de 250 m sans problème également.
Quant au test de tir, je vous laisse regarder la vidéo du test sur le terrain ou j'ai pu toucher une bouteille remplie d'eau chaude à 80 m sans aucun souci.


 


Découvrez la vidéo du test de ce monoculaire



 


 


 

Note détaillée & évaluation technique
Valeur technique
Qualité de l'image, photo, vidéo, palette de couleur
Valeur d'usage
Ergonomie, menu, tenue en main
Valeur esthétique
Qualité des matériaux utilisés, marquages externes, finitions
Rapport qualité/prix
LE VERDICT
Test du monoculaire et clip on Viper de Nitehog
Si vous souhaitez un modèle de caméra thermique polyvalent et qui puisse passer de votre main au bout de votre lunette ce Viper est fait pour vous ! Si vous ne faites que de l'observation il y a surement des modèles plus ergonomiques et avec un écran interne de plus grande taille. Mais une fois que vous aurez fixé ce Viper au bout de la lunette c'est un autre monde qui s'offre aux privilégiés qui peuvent chasser de nuit, ou du moins procéder à des tirs de régulation. Et puis il faut penser à tous les chasseurs voyageurs qui pourront utiliser cet appareil au brame du cerf ou pour récolter un très grand sanglier dans les pays ou ces appareils sont légalisés. L'intérêt majeur est de pouvoir le fixer sur une lunette diurne et donc de ne pas avoir à changer d'optique et donc de réglage de balle.
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