Spécialiste équipement neuf et occasion de chasse / pêche / outdoor, 100% français
|

Mag' Tir

Recevez nos newsletters 
Mon King of 1 Mile Canjuers 2022.
Carabines de TLD
Par Sylvain l'armurier
Publié le 21/06/2022
Dernière modification le 22/06/2022
L'interview en détail

Une expérience inoubliable !

Je suis passionné de tir longue distance. Ceci n’est pas fréquent en France mais ça commence à le devenir de plus en plus. J’ai la chance incroyable de vivre de ma passion car je suis également armurier et j’essaye de vous la faire partager à travers mes articles et vidéos sur la chaine Naturabuy. Cette fois ci, Lyonel m’a demandé de partager avec vous un des moments que je classe directement dans le top 10 de mes meilleurs moments. Alors je vous embarque dans une de mes aventures et vous invite à partager MON King of 1 mile 2022.
 

Le King of 1 Mile est une compétition de tir longue distance se déroulant dans le var au mois de mai sur le pas de tir du camp militaire de Canjuers. Pour tous les détails techniques de cette compétition, je me permets de vous diriger vers l’autre article que j’ai écrit sur le sujet. Ici et maintenant, je vous propose de vivre avec moi cette compétition telle que je l’ai vécue.
 



La préparation - équipement

Une compétition comme le King of 1 Mile mérite de s’y préparer longtemps à l’avance. Il est nécessaire de sélectionner sa carabine, sa lunette, son équipement et la munition la plus efficace. Pour cela, je me suis appuyé sur une carabine ayant une sacrée réputation. La Sako M10 est une carabine a verrou multi calibre de très grande qualité. Elle est fabriquée pour répondre aux exigences militaires les plus sévères. Le règlement de la compétition imposant l’utilisation d’un calibre inférieur ou égal au 338 Lapua Magnum, j’ai donc sélectionné celui-ci.
Pour la munition, je me suis également appuyé sur une munition de qualité la Sako TRG Précision en 338 Lapua Magnum et une ogive Lapua de 300gr. D’après les tests que j’ai fait à l’aide d’un lab radar et un nombre très conséquent de munitions tirées, elle offre une homogénéité sur les vitesses qui est juste époustouflante. J’ai donc déconstruit cette munition est je l’ai, au fur et à mesure, adaptée à mon canon. Au final, la munition obtenue est légèrement plus rapide que celle d’origine, offre des groupements surprenants et une zone transsonique à 1600m quand elle est tirée avec mon arme.
J’ai choisi la lunette Steiner M7xi 4-28 par 56 avec un réticule MSR2. Sa clarté est juste impressionnante. Elle est en premier plan focal et dispose de 270 clics d’élévation. Ce nombre de clics pouvant ne pas suffire pour engager les cibles les plus éloignées, la Sako M10 dispose d’un rail penté à 30MOA. Mais comme je n’aime pas être à cours d’élévation, j’ai sélectionné un montage Solid Solution Design pour fixer ma lunette à mon arme. Ces montages, importés par Terrang, propose une élévation variable de 0 à 100MOA. Le mien est réglé sur 30MOA qui s’additionne à celles du rail picatinny de ma M10.
Mon bipied est un bipied pendulaire Fortmeier. Je le trouve parfait pour caler la M10 au sol. Grace à son accroche au-dessus du canon, plus la carabine est lourde et plus elle est ancrée au sol. Avec le poids de la M10 et de ses accessoires, le setup est très stable.
Enfin, pour supporter l’arrière de mon arme, j’utilise un sac de tir réalisé par une bande de copains que j’ai dans le sud ouest : JLS Precision.
 



La préparation – équipe et entrainement

Arriver à ce stade est déjà une réussite en soit. Sélectionner et financer de tels équipements est déjà un effort. Mais cela ne servira à rien si je n’ai pas de spotter et si je ne suis pas en capacité de m’entrainer à tirer.
Le spotter est le deuxième de l’équipe. En fait, c’est réellement le premier de l’équipe. Le tireur est toujours mis en avant mais l’équité devrait mettre à l’honneur le spotter. Sa mission est d’observer ce qui se passe durant les salves de tir. Il met l’équipe en sécurité en s’assurant que rien ne puisse perturber le tireur sur la zone de tir mais aussi sur la zone des cibles. Il observe les événements climatiques comme le vent, sa direction et sa force mais aussi les zones de variation de chaleur (soleil et ombre) et les autres aléas. Il valide pour chaque coup tiré les impacts hors et en gong. Enfin, sur la base de toutes ces observations, ils décident des corrections que le tireur doit apporter à son tir pour faire mouche. Il est donc, à la fois, le chef d’orchestre, le coach et la tête pensante de l’équipe. Le tireur n’est finalement que son bras armé.
J’ai la chance d’avoir Gaëtan Cussac comme spotter et ami. Cet ancien tireur d’élite de l’armée s’est reconverti pour maintenant donner des cours de TLD et Précision Rifle sur son pas de tir privé. Nous avons donc profité de ses installations pour  nous entrainer avec rigueur. Nous avons veillé à ce que notre communication soit la plus claire possible. Nous faisons en sorte de toujours parler en utilisant des mots dont nous avons la même définition. Ces petits ajustements, qui pourraient paraitre négligeables, sont en fait déterminants pour éviter les quiproquos notamment quand le stress de la compétition nous fait déjà perdre une partie de nos moyens. Par exemple, nous ne parlons qu’en « clics ». Nous aurions pu choisir de parler en Mrad ou en dixième de Mrad, voire en MOA… Mais nous avons sélectionné le « clic » comme unité de base car elle est simple à comprendre et qu’elle correspond à la réalité des tourelles de ma lunette.
Durant nos entrainements, nous avons vérifié les corrections que mon Kestrel et les applications balistiques que nous utilisons nous proposent. Ces instruments sont des outils vraiment appréciables pour faire but au premier coup. Avant leur apparition, les tireurs devaient réaliser des tables de tir de façon empirique. Autrement dit, à chaque entrainement, ils notaient toutes les conditions du tir et les solutions qu’ils apportaient à leur lunette pour impacter. Par la suite, s’ils retrouvaient des conditions identiques, ils pouvaient s’appuyer sur cette base de connaissance pour estimer la meilleure solution pour le tir s’offrant à eux.
Avec les appareils modernes comme le Kestrel et les applications balistiques, il n’est plus forcément nécessaire de faire ses tables. Le Kestrel est une petite station météorologique qui prend en compte tous les facteurs extérieurs comme la température, la latitude, la pression atmosphérique, le taux d’humidité dans l’air, le cap de la cible, l’angle de tir…. Toutes ces données peuvent être digérées par une application balistique dans laquelle nous avons renseigné tous les aspects internes du tir comme les caractéristiques de l’arme et du projectile par exemple, sa vitesse, son poids, son coefficient balistiques… L’application nous propose ensuite des corrections en élévation et dérive à appliquer à la lunette de tir pour faire but.
Celles-ci ne sont pas parfaites et notre travail a été de comprendre les écarts que nous constations pour pouvoir les faire disparaitre. La principale information que nous attendons du Kestrel est de nous donner la bonne élévation, la bonne hauteur, pour toucher notre cible. La dérive (le réglage droite / gauche) est principalement en fonction des vents, et, aussi fort soit-il, le Kestrel ne peut pas connaitre tous les vents que va rencontrer le projectile une fois sortie du canon. L’information qu’il nous donne sur la dérive est donc juste une information. Le spotter est celui qui fera la différence en « lisant » le vent à travers ce qu’il voit dans son spotting scope.
Ce travail nous permet d’avoir confiance dans notre matériel et dans notre équipe et ainsi avoir l’esprit serein quand nous nous présentons sur le pas de tir du camp militaire de Canjuers ce vendredi 20 mai vers 11h30.
 



Les qualifications

Notre nom vient d’être appelé. 3 tables sont à disposition pour poser arme et matériel. Déjà présents dans la zone d’attente avec notre équipement posé sur les tables, un juge vérifie le scellé de ma Sako M10 en 338 Lapua Magnum et rappelle les consignes de passage.  
« Placez-vous !! ». Ok, je me place sur la zone, Gaëtan se positionne juste derrière moi avec notre spotting scope Bushnell. Je distingue à peine le tireur juste avant moi qui termine sa salve de tir. Je me suis totalement isolé du reste du monde et seul Gaëtan, mon arme et ma cible existe dans mon univers. Une voix me demande si je suis prêt. D’un regard Gaëtan, « OK ! » Mon cœur ralentit et je réponds « PRET ! ».
Je chambre ma première munition et attends les informations de mon spotter comme à l’entrainement. Action / validation : « Cold Bore à 729m ». Je règle aussitôt la parallaxe de ma lunette sur la distance annoncée et répond « Cold bore à 729m ok ». Ensuite réglage en élévation et en dérive. J’applique aussitôt ces derniers et je les confirme en les répétant. Vient l’ordre que j’attendais depuis des mois : « annonce vert des que prêt ». Je verrouille ma culasse, régule ma respiration, ajuste ma cible et annonce « vert !». Gaëtan va me dire « vert ! », je devrais lâcher le coup immédiatement. « VERT ! ».
Je ne vois pas l’impact du cold bore ! Je me repositionne et attends les informations suivantes de Gaëtan. Serein, il m’annonce la cible suivante. J’apprendrais plus tard le résultat de cet impact et combien le silence de mon partenaire m’a été bénéfique. Il me dira que l’impact était proche de la cible mais non observable car dans l’herbe. Il a dû heurter un caillou qui a ricoché plus loin sur la butte à plusieurs mètres à droite en haut du gong et qui a été vu par les observateurs. Si je l’avais vu, j’aurais pu douter de moi et amoindrir mes capacités.
Sans me poser plus de questions, j’obéis à ses annonces de distance, élévation et dérive et nous poursuivons. Cible Bleue à 730m, gong de 40cm sur 50cm. Mon impact passe bord droit de la cible. La correction de Gaétan est de 2 clics à gauche, soit, à cette distance, une 15aine de cm plus à gauche. Feu, et je repasse encore à droite. 2 coups hors cible, je me dis que ça commence à être chaud et qu’il faut vraiment que je la touche. J’efface aussitôt ces pensées de ma tête et apporte les 2 clics supplémentaires que Gaëtan me demande à gauche. Feu et impact !
Le déclic est fait. Pendant que je passe sur la cible blanche à 845m et que je relève les jambes de mon bipied car le gong est à une altitude supérieure au précédent, Gaëtan opère ces calculs savants pour me proposer des corrections de dérive prenant en compte nos conditions réelles de vent. C’est là que l’expérience de Gaëtan a fait merveille. Ce jeune père de famille de 28 ans est non seulement doué mais il fait une lecture des vents et du terrain vraiment impressionnante de justesse.
Je récupère le gong de 50cm par 60cm dans ma lunette et applique les corrections demandées par mon spotter. Feu et impact. Les 3 coups de la cible de 845m sonneront à chaque coup tiré. Gaëtan ne me demandera que très peu de correction pour se faire mais il s’appliquera à me faire tirer dans les conditions de vent qu’il juge les plus optimums. C’est pour cela que le tireur n’annonce son vert que lorsqu’il est vraiment prêt à tirer. Le coup doit partir immédiatement après le vert du spotter car il juge que les conditions environnementales sont remplies à ce moment ci précisément. Une seconde après, ces conditions évoluant, cela pourrait être trop tard.
La cible rouge de 1022m se passe dans les mêmes conditions. Peu de correction sur la visée mais une grosse attention est portée aux conditions climatiques pour ne tirer que dans le vent le plus constant que mon spotter a constaté depuis 3 heures que nous sommes sur zone. 3 coups tirés et 3 impacts en cible dans ce gong de 50cm par 70cm.
Voici enfin la cible noire à 1235m. Ça commence à causer comme distance !
Je me ressaisie vite après avoir pensé que le chemin se passait plutôt bien. Rester concentré et ne pas faire battre mon cœur plus vite que nécessaire. En étant allongé par terre sur le ventre, je vois littéralement les battements de mon cœur dans la lunette. En effet je viens de passer le zoom de ma lunette Steiner M7XI sur 20 afin de distinguer parfaitement le gong. J’ai conscience qu’à cette distance et avec ce zoom, le recul de mon arme peut me faire perdre ma cible de vue et je n’observerais peut être pas mon impact. Mais je ne m’en préoccupe pas car Gaëtan est là pour cela et qu’il fait un boulot FABULEUX. Enfin à 1235m, le temps de vol de la balle et de 2 seconde ce qui me permet de récupérer le gong de 60cm par 80cm en lunette avant que celle-ci n’impacte.
Parallaxe ajustée sur l’infini, élévation et dérive corrigée, je viens de donner mon vert à Gaëtan. Il me fait patienter car il juge le vent trop fort. Des que celui-ci se calme, Vert !, feu ! et impact ! Impacter une cible placée à plus de 1200m du premier coup est toujours un moment vraiment satisfaisant. Gaëtan me dira plus tard qu’à ce moment là mon impact est à gauche du gong. Il a hésité à me faire corriger de 2 clics mais a pris la décision d’attendre un vent plus fort. Cette décision, basée sur son expérience, s’appuie sur l’idée qu’il ne souhaite pas me faire bouger plus que nécessaire. Un tireur qui vient d’enchainer 8 impacts consécutifs sur 4 distances et qui approche de la fin de sa salve de tir commence à être nerveux. Gaëtan le sait et ne veut pas que je me déconcentre. Je lui donne donc mon vert sur les mêmes réglages que précédemment et j’attends. Au moment qu’il juge opportun il me donne son vert. Je lâche le coup au moment précis où le vent s’arrête soudainement de souffler. Gaëtan l’a perçu avant même que de voir le résultat dans le scope. Je passe juste à gauche du gong. Il me fera donc apporter une correction de 2 clics à droite et mon dernier coup ira faire sonner le gong de 1235m une dernière fois.
Résultat des qualifications 11642 points et une 10e place. Merci encore Gaëtan pour ton fabuleux travail, ton calme et ton amitié.
A l’origine, seuls 10 finalistes auraient dû sortir de la qualification du Ko1M. L’organisation a décidé au dernier moment d’appliquer un point du règlement précisant que le nombre de finalistes doit correspondre à un ratio de 1 finaliste pour 5 participants. Cela fait donc 16 équipes qui se retrouvent dès le lendemain sur la finale.
 



La finale

La finale du King of 1 mile débute aux alentours de 11H. Les cibles de 1289m, 1441m et 1625m sont situées à l’entrée de la plaine accueillant les cibles. Le vent dans le sud de la France a pour habitude de se lever en milieu de journée et ce 22 mai ne fait pas exception. Les relevés de vents ne nous indiquent que 2m/s sur le pas de tir. Mais les observations que nous faisons des impacts des tireurs se succédant, nous indique un vent plus fort sur la zone des gongs. Vu le positionnement des cibles, nous estimons qu’elles sont frappées par un vent de 4m/s en provenance de 3H. L’effet de venturi nous explique que la vitesse du vent augmente quand celui est contraint de passer dans un couloir. Nous préférons donc doubler les corrections en dérive que nous propose le Kestrel.
Notre nom est appelé. Nous pourrons entrer sous la tente des que les gongs auront été repeints et que le tireur en place aura fait son premier tir. Ce tireur c’est Yannick Lethiec, spotté par le commandant Hugues Vogin. Autant vous dire qu’il y a du bon monde dans cette finale. Jeremy Delettre et Bruno Put (spotter l’un de l’autre) sont en 2e et 5e position, Quentin Ratel en 6e, Yannick Lethiec de l’équipe PGM en 9e position, Alix Gineste spottée par son mari Benjamin en 12e position et Philippe Lozano (Vice président de la FRPRA) spotté par Virgil Poddig (équipe de France de Precision Rifle division Factory) en 14e position.
Nous nous installons. Une voix de stentor me demande si je suis prêt. Je me rends compte que l’arbitre principal est Patrick Copin, président du CSA tir de Canjuers. Autant vous dire que ça ne donne pas envie de se relâcher. Gaëtan me confirme qu’il est prêt et je confirme à l’arbitre que nous sommes OK.
« Cible bleue, 1289m », je règle ma parallaxe et répète « cible blanche à 1289m, ok ». Je rentre les corrections en élévation et en dérive, régule ma respiration, assure ma position et annonce mon vert. A l’ordre de Gaëtan, je lâche mon coup. Mon impact est 2m à droite de ma cible avec une élévation correcte. « 15 clics gauche », je mets 15 clics gauche sur ma tourelle de dérive et répète la correction : « 15 clics gauche ok ». Je réalise à quel point notre lecture du vent a été hasardeuse : 15 clics, c’est énorme. Je me réinstalle et « Vert ! ». Au vert de Gaëtan, je tire et impact !
Nous impacterons 3 fois sur 5 la cible de 1289m. Le dernier coup de ma salve de 5 passera juste à gauche de la cible. Le vent évolue sans cesse et il n’est pas évident d’anticiper ses mouvements.
Je me place pour traiter la cible blanche de 1441m. Au premier tir, j’impacte hors cible en bas à droite. Pour la première fois depuis le début de la compétition, Gaëtan me demande de faire une correction en élévation. Jusque-là, les propositions du Kestrel en élévation avaient toujours été parfaites. J’applique donc les 2 clics supérieurs que mon spotter me demande ainsi que les clics vers la gauche. Décidément le vent venant de 3H n’est pas facile à lire. A mon Deuxième tir l’élévation est correcte mais je passe encore sur la droite. Gaëtan me demande encore des clics à gauche que j’applique sur la tourelle de dérive. Le 3ême tir passe juste au-dessus de la cible et mon spotter me demande d’appliquer 2 clics bas sur la tourelle d’élévation. Nous sommes donc revenus sur l’élévation d’origine, celle donnée par le Kestrel. Et au 4e tir, enfin, Impact ! Malheureusement, le 5e tir ira terminer sa course au-dessus de la cible. Nous n’y pensons déjà plus et nous nous préparons à traiter la dernière cible, la rouge, à 1625m.
Vue les difficultés à impacter la cible bleue, je me dis que la rouge va être chaude. A 1625m mon projectile Lapua de 300grs passe en zone transsonique. Autrement dit, il a tellement ralenti a cette distance qu’il repasse en dessous de la vitesse du son de 350m/s. Le passage entre le supersonique et le subsonique interfère énormément sur la stabilité du projectile. Lorsque les distances de tir sont connues à l’ avance par le tireur, il s’arrange pour utiliser une munition dont la zone transsonique ne se situe pas sur la distance d’une des cibles. En effet, si les réactions du projectile sont difficiles à prévoir en zone transsonique, même par les calculateurs balistiques ; juste avant et juste après cette zone, les prévisions sont nettement plus efficaces. En outre, le taux de dispersion de ma munition correspond peu ou prou à la taille du gong à cette distance. Nous savons, mon spotter et moi-même, qu’il va nous falloir un peu de réussite pour parvenir à impacter. Si le tireur fait correctement son boulot, seule la lecture du vent réalisée par le spotter fera la différence.
Nous avons impacté le gong sur le 2e tir des 5 accordés à cette distance. Les autres impacts ont touché à proximité sans qu’une tendance ne soit observable. Le vent et la dispersion de ma balle nous ont fait impacter en haut, à droite et à gauche sans que nous ne comprenions vraiment pourquoi.
J’ajoute à mon score de 11642 points presque 10000 points pour arriver à 21531 points et prendre ainsi la 13e place de la compétition du Ko1M.
Notre passage doit s’achever aux alentours de 12H45. Le soleil est au zénith et la chaleur tape fort (31°c). Nous rejoignons le village et profitons du food truck et de ces hamburgers frites maison. A 15H30, le commandant Hugues Vogin annonce que les résultats sont affichés.
S’en suivra la tombola, la remise d’un chèque de 5000 € à l’association Terre fraternité par le CSA de Canjuers et la remise des prix.
Gaëtan, il ne nous reste qu’un an pour être prêt. Je crois que j’ai plein d’idée pour nous entrainer et revenir encore plus aguerri. Prépare-toi, on va s’éclater !!
 

Vainqueurs Ko1M :
 

Classement Tireur Spotter Arme Calibre Balle Lunette
1 Jeremy DELETTRE Bruno PUT Custom Armeca
Action : Surgeon
Canon : LW
Crosse : Mc Millan AS
300NM Hornady 230 A-TIP Kahles 525
 
2 Stefan VAN DER HEIDE Harry DRESCHER Custom : Solid Solution Designs
Action : BARNARD P
Canon : Bartlein 30’’
Chassis : XLR Indutries Evolution HD
300RUM Berger 230grs Hybrid Target Hensoldt 3.5-26
3 Yannick LETHIEC Hugues VOGIN Factory PGM Mini Hecate 2
Canon : LW 32’’
338LM Hornady 285 ELD-M SB 5-45 High Power
Patrick Copin
Vidéos Carabines de TLD
Articles Carabines de TLD