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Mag' Chasse

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Froid moi ? plus jamais !
Vestes et blousons de Chasse
Par Lyonel Chocat
Publié le 10/01/2019
Dernière modification le 10/01/2019
Nos offres Browning Orange dans Vestes et blousons de Chasse
Le guide d'achat en détail

Utilisez à bon escient les matériaux isolants!



Les battues de grands gibiers en hiver sont parfois un véritable calvaire pour certains d'entre nous. Le froid, lié au fait que l'on ne peut pas bouger au poste, gâche parfois notre plaisir de chasser. Il est toutefois possible de diminuer cette sensation de froid. D'une part en connaissant les mécanismes que le corps met alors en place et d'autre part en utilisant les nouveaux matériaux isolants mis à notre disposition.


 

L'homme a le sang chaud, nous le savons, met pour le garder à la température de 37 °C il doit le préserver de l'air extérieur. On dit que l'homme est un homéotherme, sa température centrale étant constante. Le bilan thermique des flux de chaleur produits par l'homme et des flux de chaleur échangés avec l'environnement doit s'équilibrer. Nous ne sommes toutefois pas tous égaux devant le froid. Une circulation du sang meilleure dans les extrémités voir, pour certains, une petite couche adipeuse, préserve du froid.

 

Chapeau, bonnet, casquette, protégez bien votre tête!


La sensation de froid, comment ça marche?

L'homme échange de la chaleur avec l'environnement selon 4 modes:

*par conduction : entre le vêtement et les solides à son contact (chaussures-sol ; siège-fesses), ou encore entre les mains et des objets froids comme l'arme de chasse.

* par convection : entre la peau, le vêtement et l'air ambiant.

* par rayonnement : échange de chaleur à distance entre deux solides dont les températures diffèrent. Tous les corps émettent et absorbent de l'énergie transmise sous forme électromagnétique.

* par évaporation : au niveau cutané (sudation) et pulmonaire.

Les ambiances froides sont des ambiances thermiques pour lesquelles le bilan thermique est négatif. Le corps humain va donc mettre en œuvre des mécanismes pour lutter contre cette perte de chaleur. Ils sont triples
Thermostatiques : diminution de la température cutanée qui a lieu d'abord aux extrémités (mains, pieds) pour limiter les pertes de chaleur convectives et radiatives.

Circulatoires : diminution du flux sanguin cutané pour réduire le flux de chaleur entre le noyau central et la peau. La vasoconstriction, (réduction du diamètre des vaisseaux sanguins par contraction de leurs cellules musculaires), est accentuée par des compressions localisées (chaussures trop petites, appui des fesses sur le siège de battue) mais aussi par la déshydratation et l'inhalation de fumée de cigarette. En « griller une » réchauffe très peu les poumons par l'inhalation de la fumée mais provoque un resserrement des vaisseaux sanguins périphériques accélérant le refroidissement des extrémités du corps. Cette vasoconstriction s'accompagne d'une hypertension artérielle et d'une une accélération du rythme cardiaque. Les sujets porteurs d'une pathologie cardiaque  doivent donc faire attention lors de froid importants ( voir que risque t'on ?)

Métaboliques : accroissement de la production de chaleur corporelle par le frisson ou l'activité musculaire volontaire. Pour se réchauffer, on doit pratiquer un exercice musculaire ( marche, mouvements des bras, ce qui n'est pas facile quand on est au poste à attendre le passage des sangliers !


 

Quels sont les risques'


A priori, passer une journée au poste à –5°C n'est pas contre indiquer pour la santé…On peut éventuellement attraper un bon rhume. Si les températures baissent au delà de –10°C il convient d'être vigilant. Quand on pense froid, on pense tout de suite aux engelures ! les doigts ou les orteils deviennent rouge violacés, douloureux, avec des crevasses et/ou des phlyctènes ("ampoules"). La gelure s'installe de manière insidieuse aux extrémités des membres. Elle est accompagnée de douleurs de type picotements ou d'onglée. Ensuite se manifeste une anesthésie qui doit être une véritable sonnette d'alarme. La peau devient blanche et froide. Au réchauffement apparaissent des phénomènes douloureux, quelques fois des phlyctènes (soulèvement de la peau), et un œdème. Contrairement aux brûlures, il est impossible de fixer immédiatement le degré de profondeur de la gelure. Seule l'évolution au bout de 2 à 3 jours de réchauffement permet d'apprécier sa gravité. Notons que les gelures graves ne surviennent que dans des conditions climatiques rigoureuses (Sibérie ou altitude) avec une exposition prolongée de plusieurs heures.
Mais on peut également être atteint de couperose : dilatation des vaisseaux capillaires de la peau, principalement au niveau des joues.  Les sujets porteurs de bronchite chronique, supportent mal les ambiances froides, et font fréquemment des surinfections. On doit leur éviter ces expositions. Le froid provoque une sollicitation cardiaque accrue, source éventuelle d'accident chez les insuffisants coronariens et cardiaques. Au niveau cérébral, ces mêmes mécanismes (hypertension artérielle, hyper viscosité et thrombose) peuvent être à l'origine d'accidents vasculaires cérébraux. Enfin, les personnes souffrant d'arthrite et d'arthrose supportent mal les ambiances froides.
 


Les nouveaux matériaux pourquoi faire, comment bien les utiliser ?


La sensation de froid est accentuée par le vent, l'humidité ou le contact avec des objets métalliques. Les tissus ont considérablement évolué en 10 ans et si le bon vieux loden garde ses adeptes il existe aujourd'hui des tissus plus légers, plus imperméables et tout aussi silencieux. Les recherches réalisées en laboratoire et sur le terrain ont permis de mettre en évidence un principe simple : les trois couches. « c'est la superposition des couches qui fait que l'on a pas froid, précise Ernest Ferron responsable textile de la société Décathlon. Il faut écarter la transpiration de la peau d'une part et éviter que le vent et la pluie ne pénètre dans les couches intermédiaires. Entre… on met des matériaux divers, comme une maison ! du duvet ou de la laine polaire. Il faut emmagasiner de l'air entre les couches, voilà le concept et ce sur quoi nous avons travailler en créant le label Novadry utilisé dans les vêtements Géologic. »


Schématiquement on peut donc reprendre ces couches de la sorte :

La couche interne : les sous-vêtements (tee-shirt, caleçon, chaussettes). Ils seront en coton, en laine mérinos, en polyesters ou en polypropylène. Leur rôle est d'éloigner l'humidité de la peau afin de la maintenir sèche. Les maillots de corps à résille en polypropylène sont conçus pour cela et sont plus épais que les sous-vêtements ordinaires. Le tissage à mailles ouvertes permet à la transpiration de s'évaporer plus facilement.


La couche intermédiaire : Les vêtements doivent fournir un isolant adéquat pour les conditions climatiques. Ils doivent aussi être faciles à entrouvrir et à enlever, afin que le chasseur n'ait pas trop chaud ni ne transpire abondamment pendant les périodes de marche. Le but est d'immobiliser un maximum d'air entre les couches.


La couche externe : le vêtement isotherme (parka, pantalon), gants et chaussures. Ils doivent être imperméables afin de lutter contre l'humidité ambiante et le vent. Même à 2°c sous une pluie fine on a froid. Les nouvelles membranes sont idéales pour cela.

Presque 50 % de la chaleur corporelle est perdue par la tête. Un bonnet en tricot de laine, en fibre polaire ou un chapeau en feutre peuvent empêcher une perte de chaleur excessive.

Il faut garder les vêtements propres, car la saleté remplit les cellules d'air contenues dans les fibres des vêtements et annule leur pouvoir d'isolement.
 

Pensez à vous déshabiller lors des phases actives de la journée.


Comment affronter le froid


« Il faut savoir se déshabiller en cours d'effort et s'habiller à l'arrêt précise en préambule le docteur Herry médecin de l'ENSA (école nationale de ski et d'alpinisme). En se découvrant progressivement, en fonction de l'intensité de l'effort, on évite une sudation importante et on favorise l'évaporation. On limite ainsi la déshydratation, facteur indiscutable de refroidissement (accélération de la vasoconstriction). Il est important de ne pas laisser exposées directement au froid des parties du corps non protégées. Par grand froid, bonnet, cagoule et masque de ski doivent recouvrir toute la tête. Il n'y a pas d'aliments spécifiques pour lutter contre le froid. Toutefois, le frisson épuise rapidement les réserves de glucides, qui sont, contrairement aux graisses, très limitées. Il est donc important de maintenir un stock suffisant en glycogène, en consommant aux repas plus de glucides (à assimilation lente) que d'habitude, et en ayant dans ses poches des barres énergétiques. La sécheresse de l'air en montagne mais aussi par temps froid et sec accentue la déperdition en eau. Il faut veiller à maintenir un bon capital hydrique en absorbant régulièrement des boissons. Les boissons alcoolisées sont à interdire formellement, car elles suppriment la constriction, défense naturelle contre le froid. Il faudra donc attendre de rentrer à la cabane à l'issue de la chasse pour boire, avec modération bien sûr, un petit vin chaud !
 

Notre sélection d'habits, chaussants et accessoires pour être au chaud au poste



Veste XPO Big Game de Browning
 

Cette veste de poste est très résistante aux intempéries. Pluie, neige ou vent elle saura vous protéger de ces conditions climatiques difficiles. Les poches de vestes sont grandes, bien placées et possèdent des rabats larges qui limitent les entrées de pluie à l'intérieur. Le tissu utilisé est assez silencieux, un point très important pour le chasseur posté !


Salopette Muflon de Deerhunter 
 

Le gros avantage de la salopette c'est de bien protéger le dos du chasseur. Ainsi, même assis vous n'aurez pas froid dans le bas du dos. La salopette Muflon possède une doublure Thinsulate qui isole très efficacement du froid et de l'humidité. Elle est fine, légére mais saura vous protéger lors des températures négatives.
 


Pull en laine Annaboda de Harkila 
 

Ce pull est vraiment très chaud ! Il est confectionné en 100% pure laine avec une maille très solide. Il est doublé avec une membrane coupe-vent WINDSTOPPER Härkila qui limite les déperditions de température du chasseur posté et lui procure un confort optimal. Le col montant protège la nuque sans créer de surépaisseur gênante pour épauler une arme.
 


Sous-vêtements mérinos de Woolpower

La laine mérinos possède de nombreux atouts. Elle est chaude et isolante, bien sur, mais elle est aussi anti bactérienne et inodore. La laine mérinos assure un équilibre thermique et hygrométrique qui garde le chasseur au chaud et au sec. Même en cas d'effort important vous n'aurez pas la désagréable sensation d'avoir le dos mouillé et froid !
 

Bottes Iceland cuir de Chiruca 
 

Ces bottes en cuir possèdent une semelle Vibram très épaisse et une doublure en Thinsulate qui isolent vraiment bien le pied du froid. Les crampons offrent un confort de marche idéal, aussi bien dans la boue que dans la neige. La haute tige, doublée en fourrure synthétique permet de conserver la chaleur naturelle du pied.
 

Bonnet réversible de Browning
 

Réalisé en polyester ce bonnet ne gratte pas la tête du chasseur mais saura vous isoler du froid efficacement. Il est réversible ce qui permet, en battue de vous signaler par rapport à vos voisins.
 

Gants Thornproof de Beretta
 

Légers, chauds et imperméables, ces gants sont vraiment recommandés lors des températures négatives. Ils offrent une bonne prise en main grace à des zones antidérapantes. Le serrage par Velcro au poignet permet de garder la main au chaud. Les coutures sont renforcées et les paumes de main sont confectionnées et tissu élastique. Inserts en tissu à écran tactile.

Chaufferettes chimiques
 

Ces petites chaufferettes apportent une source de chaleur bien agréable lors des chasses statiques, affut ou battue pour les chasseurs postés. Certaines de ces chaufferettes sont autocollantes et peuvent ainsi se fixer dans le dos ou sur le ventre. Elles sont bien utiles pour maintenir à bonne température la main qui actionne la queue de détente et qui ne peut, pour des raisons de sécurités, être protégée par un gros gant.
 

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