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Test des jumelles Leica Noctivid 8x42
Jumelles
Par TEXTE CHARLES RICHTER
Publié le 27/01/2017
Dernière modification le 24/05/2017
Le test en détail
Le verdict de NaturaBuy

Valeur mécanique                                            

(Étanchéité, fonctionnement des bagues de réglage, ergonomie)

Valeur optique                                   

(Qualité de l'image, traitement antibuée)

Valeur esthétique    

(Design, gravure des inscriptions, traitement du revêtement)

Rapport qualité/prix     

Après les Trinovid, Ultravid, puis les Ultravid HD +, voici l'arrivée des Noctivid affichant clairement leur ambition de faire encore mieux en matière d'observation crépusculaire. Test de terrain du modèle 8x42...

On ne peut qu'être séduit par la sobriété du design. On ne peut qu'aimer la belle couleur anthracite du gainage en caoutchouc, qui n'a nul besoin de stries, encore moins de picots de préhension pour en faciliter la prise en main. On n'a qu'une envie, s'en saisir, la toucher pour en apprécier sa compacité et son poids contenu, avions-nous déjà écrit sur l'Ultravid HD+. Tout cela reste vrai, sauf que, en matière de poids, le plaisir est un peu gâché, les Noctivid affichent 110 g de plus sur la balance. Ce qui n'est pas rien, surtout pour un type de jumelles qui a la faveur des chasseurs à l'approche, notamment en montagne, et qui en fait le plus lourd de sa catégorie. Une ergonomie parfaite donc, que peuvent lui envier bien des modèles similaires, d'autant que Leica a opté, à l'instar des Geovid, pour une double charnière : ce qui facilite la prise en main, tout en assurant un bon équilibre.
Performances accrues
La molette de focalisation, interne, un peu surdimensionnée est judicieusement placée pour être d'un accès facile avec l'index. Son diamètre un peu supérieur à la normale permet une mise au point plus rapide. Il en est de même pour la molette de correction dioptrique située sur celle de la focalisation, qu'il suffit de tirer vers le haut. Un cadran permet d'en faciliter le réglage et, surtout, de mieux le mémoriser. L'écartement inter-pupillaire a la fermeté requise. Les positions intermédiaires des bonnettes pour porteurs de lunettes sont fermes et ne s'enfoncent pas lorsqu'elles prennent appui sur les arcades sourcilières. On a cependant le sentiment que les différentes positions sont moins bien définies que sur les Ultravid et autres Geovid. Un presque sans-faute donc pour le design, l'ergonomie et les différents réglages.
Mais si les qualités mécaniques d'un instrument sont au moins aussi importantes que les qualités optiques, c'est bien évidemment sur ces dernières que va se porter le jugement de l'utilisateur. Par rapport aux Ultravid HD de dernière génération, Leica annonce des performances accrues grâce, notamment, à un traitement de surface des lentilles innovant et à l'utilisation de nouveaux verres Schott HTTM. Ces derniers permettent une transmission optimisée sur un très large spectre de lumière, le tout assorti à un nouveau revêtement de l'intérieur des tubes sous forme d'écrans métalliques réduisant les reflets afin d'obtenir un meilleur contraste et une vision crépusculaire encore améliorée.

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Comment tout ceci est-il perçu par l'utilisateur sur le terrain ? Le résultat est externes des lentilles et la buée, dont on ne peut cependant empêcher l'apparition, tarde à se former et disparaît plus rapidement. À signaler aussi, la mise au point minimale de 1,9 mètre, permettant l'observation rapprochée de la petite faune, notamment des oiseaux qui viennent souvent tenir compagnie au chasseur lors des longues soirées d'affût. On est agréablement surpris aussi par des protège-objectifs en caoutchouc, solidaires des tubes, discrets et efficaces, faisant par ailleurs défaut sur la plupart des autres modèles Leica, comme ceux surprenant, avec une image brillante et contrastée et des couleurs fidèles. En utilisation crépusculaire, au mirador, et par comparaison avec la 8x56 Geovid, la Noctivid n'a rien à lui envier. Les épreuves du séjour au congélateur à - 18 °C et d'immersion dans la baignoire, sous 80 cm d'eau, ont été subies avec succès : fonctionnalité des différentes bagues de réglage non perturbé, pas d'auréole de condensation sur les faces internes des lentilles. Le traitement hydrophobe maison Aqua Dura remplit ses fonctions. L'eau déperle sur les faces de la concurrence. On s'obstine à conserver des modèles à cerclage parfois difficiles à mettre en place, ou de simples capuchons que l'on perd à la moindre occasion. Inadmissible sur des instruments pour lesquels il faut débourser plus de 2000 euros ! Même remarque pour les protège-oculaires, souples et silencieux.
Points Forts

+ Design

+ Ergonomie

+ Qualités optiques et mécaniques

Points Faibles

Prix élevé

Poids élevé pour un modèle d'approche

Fiche Technique

Origine : Allemagne

Grossissement : 8 x

Diamètre de l'objectif : 42 mm

Poids : 860 g

Encombrement : 150x124x59 mm

Pupille de sortie : 5,25 mm

Indice crépusculaire : 20,5

Champ à 1 000 m : 135 m

Distance minimum de mise au point : 1,9 m

Variante : modèle 10x42

Prix du modèle testé : 2600 euros environ

Distributeur

Leica Camera

310, impasse des Tuilerie

74410 Saint-Jorioz

support@leica-camera.fr

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L'avis des utilisateurs Leica Noctivid
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