Mag' Chasse

Introduite en 2003 comme perfectionnement de la X née en 1989, la TSX s'est vite imposée comme la plus demandée des balles confectionnées en totalité dans le métal généralement imparti au seul blindage. Du cuivre pur dans son cas. La TSX a bien sûr pour objectif de produire à l'impact le « double effet » le plus abouti possible. C'est-à-dire une forte expansion de sa partie avant, même en cas d'atteinte dans un organe mou, associée à une pénétration très en profondeur, y compris si le choc se produit dans un organe dur ou contre un gros os.

Pour permettre son ouverture ample et rapide, la pointe de la TSX est forée, sur un peu moins de la moitié de la hauteur de la balle, d'une cavité à l'intérieur de laquelle sont usinées des ébauches de séparation en quatre pétales. Lorsque l'expansion arrive au fond de cette cavité, elle est arrêtée net et le projectile poursuit sa course, sans aucune perte de masse, dans le corps de l'animal pour y libérer toute son énergie.

Cette balle bénéficie de plus d'une tête effilée et, dans la plupart de ses configurations (dont celle de notre test), d'un arrière fuselé boat tail (« queue de bateau ») ; propices à la préservation de sa vitesse à longue distance. Tendant ainsi à contrer le freinage de l'air plus important que pour une balle à cœur en plomb, en raison de sa densité moindre (8,9 contre autour de 10,5).

Nous avons essayé la balle Barnes TSX en calibre 270 Winchester, en poids de 8,4 g, chargée par la firme américaine Federal et proposée à 5,15 € environ.

(*) Réglage à 185 m avec axe de la visée 4,0 cm au dessus de l'axe du canon.