Mag' Pêche

Un packaging « éco friendly »

La première chose qui saute aux yeux lorsqu’on à ce leurre sous les yeux c’est le nouveau packaging des leurres Delalande, inauguré en 2023, et qui se veut résolument éco-responsable. Estampillé d’une gommette verte affichant que 85% des composants utilisés pour la fabrications des leurres, têtes plombées et autres emballages sont issus de matières naturelles (huiles naturelles, têtes non plombées, impressions avec des encres végétales etc). Déjà engagé pour limiter son impact en proposant ses leurres en vracs chez les détaillants pour générer moins de déchets, on peut en effet dire que la marque orange continue sa transition pour se mettre au vert !

La joli boite ajourée est cartonnée avec un aspect papier kraft relevé par le coloris orange chère à la marque Delalande. Elle laisse voir le leurre, sans que celui soit soit isolé par une vitrine en plastique, ce qui permet de le toucher ou de bien voir ses coloris. De plus, sur chaque boite un petit croquis, associé au nom, aux dimensions et au poids, illustre fidèlement les formes du leurre en question. Une bonne idée pour avoir un aperçu au premier coup d’oeil !

Le corps

Le corps est fabriqué dans une matière issue à 85% d’huiles naturelles. Le plastifiant naturel est à base d’huile de colza, d’huile de lin et huile soja. On retrouve de l’attractant injecté dans la matière. La forme est celle d’un shad avec un large paddle. La matière souple n’est pas trop molle et s’avère même être assez résistante. Le corps est largement fendu pour pouvoir accueillir l’hameçon texan qui le leste. Le corps du leurre est entièrement strié et parcouru de cavités verticales (un des caractéristiques de la gamme Néo chez Delalande). La fente dorsale protège bien l’hameçon mais permet toutefois de bien libérer la pointe lors du ferrage. La fente ventrale est longue et large ; lors du ferrage aucun problème de déplacement du fer dans le corps du leurre. A noter que ce leurre reçoit un traitement UV (à l’exception du coloris blanc et rouge). La tête du leurre est affublé de deux grands yeux collés sur la matière souple.

Profondeur de nage et action

C’est un shad qui va déplacer beaucoup d’eau en raison de sa forme assez trapu vers l’avant. Le large paddle de la caudale va osciller généreusement même à faible vitesse de récupération et donc déplacer beaucoup d’eau. En action, le corps du leurre va décrire un rolling de plus en plus prononcé si la cadence est élevée. Il bascule nettement sur ses flancs sans toutefois faire d'écarts. On privilégiera une pêche en linéaire avec ce leurre qui, comme son nom l’indique, est fait pour pêcher des zones peu profondes, dense ou dans peu d’eau, juste sous la surface ou au-dessus d’herbiers et bien évidemment dans des zones scabreuses, sous des branchages ou dans des roseaux.

L’armement

L’hameçon texan reçoit une plombée fixe (en plomb) en forme de poire qui va servir de quille au leurre et le stabiliser lors de la nage. Cela à deux avantages : offrir une densité supplémentaire pour lancer loin et permettre au leurre de descendre plus rapidement dans une zone d’herbier ou dans la végétation où il passera sans problème grâce à son hameçon Wide Gap dont la pointe est cachée dans la fente dorsale du leurre. Les hameçons sont fort de fer, pas trop de craintes à avoir sur des combats avec de beaux Bass par exemple.

Le poids

Il existe 3 tailles complémentaires selon la pêche pratiquée et l’environnement abordé. De quoi pallier à bien des situations. Nous avons pu tester les 3 tailles : 9 cm = 4 grammes ; 13 cm = 5 grammes ; 16 cm = 7 grammes. Une canne carnassier de type M et d'action fast permet de le lancer à bonne distance et d'assurer de bons ferrages.

Les coloris

Il existe 14 coloris actuellement. Le modèle avec lequel nous avons effectué nos photos studio est un 15e coloris (natural dark night) commercialisé bien qu’il ne figure pas au catalogue 2023.

Sur le terrain 

Tester dans un environnement exigeant, le Néo Shallow Texan est un allié de choix dans des environnement scabreux. Il passe bien dans les roselières et les « murs » de cératophyles ou encore dans la jussie. Sa matière souple et néanmoins solide permet de bien résister à l’abrasion même avec des utilisations intenses et des contacts rugueux. Il passe partout et se faufile bien dans les herbiers.