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Test de la carabine WS1-64 Cugir

Carabines semi-automatiques de Catégorie B
Par Julie Ludmann
Publié le 12/06/2025
Dernière modification le 12/06/2025
RÉSUMÉ
Une version moderne de l'AK-47
Si vous recherchez une carabine en calibre 7.62x39mm pour votre prochain achat. Pourquoi ne pas vous diriger vers une carabine AKM de marque Cugir modèle WS1-64 ? Cette AKM est une version moderne de l’AK-47 avec son look guerre froide typique, mais plus légère, plus maniable et tout aussi fiable. Voir les notes détaillées et le verdict
Points forts
  • Précise sur courte portée.
  • Qualité des matériaux quasi inusables.
  • Simple à nettoyer.
  • Facile à démonter.
Points faibles
  • Etuis en acier non compatible pour le rechargement.
  • Prix élevé pour de la munition manufacturée standard.
  • L'utilisation de munitions de surplus peuvent encrasser l'arme plus rapidement.
  • Crosse en métal moins confortable qu'une crosse en bois ou avec tampon de caoutchouc.
Fiche technique
Origine : Cugir Arms Factory, Roumanie.
Modèle : WS1-64.
Type : Semi-automatique.
Catégorie : B.
Calibre : Cal. 7.62 x 39.
Chargeur : Chargeur de 10 coups livré avec l'arme.
Sécurité : Oui.
Mode de percussion : Centrale.
Type de canon : Rayé.
Crosse : Pliable.
Longueur du canon : 420 mm.
Longueur total : 870 mm.
Poids : 3.2 kg.
Portée efficace : 300m.
Le test en détail

Un peu d’histoire…


L’AK-47 est un fusil d'assaut conçu par l'ingénieur soviétique Mikhaïl Kalachnikov dès 1947 (d’où les chiffres 47 dans sa dénomination) en calibre 7,62 x 39mm. Le nom « AK » vient du russe pour « Avtomat Kalachnikova ». Cette arme entra en service dans l’armée soviétique en 1949. Elle est à l’origine inspirée en grande partie du fusil d'assaut allemand STG-44 répandu à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

En 1959, la production de l'AK-47 avait déjà évolué au travers de trois versions introduisant chacune des améliorations de conception.

Le premier fusil Kalachnikov de production, appelé type I AK-47, incorporait une carcasse en tôle, crosse et garde main en bois, le chargeur incurvé de 30 cartouches et garde l’aspect générale du fusil que nous connaissons tous si bien aujourd'hui.

Le type II est entré en production en 1951 avec un boitier de culasse en acier massif fraisé qui a été repris sur le type III lors de sa mise en production dès 1953. Cette troisième version a également déplacé les points de fixation de l'élingue et comporte un canon en acier chromé.

Lors de la signature du Pacte de Varsovie en mai 1955, est né la nécessité d'étendre la production de Kalachnikov au sein des sept autres pays membres de Pacte. L’Union Soviétique était la force motrice derrière ce pacte et exerçait une influence dominante sur le processus de normalisation des équipements militaires et imposa donc naturellement l’AK-47.

Cependant, l’AK-47 de Type III était loin d'être idéal pour répondre à une production de masse sous licence en dehors de l’Union Soviétique. Ainsi, les membres du Pacte de Varsovie avaient besoin d’un fusil plus léger et simplifié qui pourrait être plus facilement produit en masse et également moins couteux à la fabrication.

Dans ce cadre, fin 1957, l’armée soviétique organisa alors un concours qui évalua trois nouveaux modèles : Un en provenance de l'Arsenal de Tula, un de l'Arsenal de Kovrov et un de l'équipe d' Izhévsky Mashinostroítelny Zavod (IZhMASh) dirigée par Mikhaïl Kalachnikov.

La présentation du modèle de chez IZhMASh présentait la même esthétique générale que l'AK-47 de type III, mais avec quelques modifications comme : un capot en tôle emboutie afin d’alléger la carabine, utilisation de bois lamellé-collé (puis des matériaux synthétiques), entre autres améliorations. C’est ce dernier qui remportera le concours.

À partir de 1959, toutes les armes basées sur le modèle « IZhMASh » en tôle emboutie ont reçu la désignation officielle ( Avtomat Kalashnikova modernizirovanny ) pour “Fusil d'assaut Kalachnikov modernisé" ou plus simplement nommé AKM.

L'AKM s'est avéré être une conception si réussie qu'elle est finalement devenue la Kalachnikov la plus produite de toutes. Entre 1959 et 1977, l’Union Soviétique a fabriqué plus de 10 millions d'exemplaires. C'est le fusil d’assaut le plus répandu dans le monde aujourd'hui, on retrouve cette arme dans presque tous les conflits à travers le monde, elle est utilisée sur tous les continents, et apparait même sur le drapeau de pays ou de factions politiques/militaires.

L’AKM que nous allons vous présenter dans cet article en particulier est la carabine « WS1-64 » en calibre 7.62x39mm de la firme roumaine Cugir Arms Factory dont l’existence remonte à 1799, où ils fabriquaient alors de l’acier sous l’empire Autrichien. Cette firme deviendra, sous l’ère soviétique, l'un des plus importants fabricants de fusils de type AKM au monde.

À noter que les AKM dont la crosse se replie sont nommés plus précisément des AMKS (Automatyczny Kalasznikowa Modernizowany Karabinek Skladnoy (« Skladnoy » pour « pliable »). À l’origine, ses armes était conçue spécifiquement pour les équipages de chars, les parachutistes et les fantassins mécanisés qui avait alors besoin d’arme courte et facilement maniable y compris dans les tanks et blindés russes plutôt étroits.

 ZASTAVA, VZ 58 SPORTER, Arsenal SAR-M14SF, CUGIR WS1-64, et SAIGA 103.
Différentes AKM dont une ZASTAVA, VZ 58 SPORTER, Arsenal SAR-M14SF, Cugir WS1-64, et une SAIGA 103.

Différentes versions d’AKM Cugir en cal. 7.62x39
 

  • - Carabine Cugir WS1-63 : Crosse et garde main en bois poli de couleur clair. Son poids est de 3,015 kg, avec une longueur totale de 87cm.
  • - Carabine Cugir WS1-64 : Crosse de type « squelettique » repliable et garde main en bois. Longueur de canon de 42 cm et une longueur totale de 87cm. (C’est cette version qui vous est présentée ici.)
  • - Carabine Cugir WS1-64 SB : Calibre 7.62 x 39mm avec crosse squelettique est un canon court de 32cm. À l’origine, la crosse de cette arme était repliable mais afin de respecter la règlementation en vigueur sur les longueurs des armes longues en France (et dans d’autres pays à législation similaire), la crosse est neutralisée pour ne plus pouvoir se replier.


La crosse et le boitier de culasse


Le boitier de culasse est fait en tôle emboutie ce qui apporte à l’usage, une meilleure précision et longévité en réduisant les torsions au tir et l’usure par rapport aux boitiers des AK-47 qui était taillée dans un seul bloc d'acier, nommé aussi acier usiné. L’utilisation de la tôle emboutie permet de réduire considérable le poids de l’arme.

La crosse est repliable et dite « squelettique ». Elle est faite dans du métal embouti également. Toutes les pièces métalliques de l’arme sont majoritairement finies avec une peinture noir mat non réfléchissante.

L’arme peut également tirer et ce même si la crosse est repliée, car la queue de détente reste accessible pour le tir grâce à la forme de la crosse qui se replie de façon à laisser le pontet libre d’accès.

le boitier de culasse du WS1-64 Cugir
Vue du mécanisme interne dans le boitier de culasse et de la hausse graduée du modèle WS1-64 Cugir.

La poignée et garde main


La poignée de la Cugir WS1-64 est en bakélite de type AK-47 sur mon modèle.

Le garde-main quant à lui ressemble à ceux utilisés sur les AK-47 ; il est composé deux parties, inférieure et supérieure. En bois polis, j’ai également une version bakélite mais que je la trouve moins jolie sur cette arme.

La poignée de la Cugir est en bakelite tout comme le chargeur de droite.

Évacuation des gazs


Il s'agit d'un fusil à verrou rotatif fonctionnant par emprunt de gaz. Un orifice d'admission de gaz est percé dans la partie supérieure du canon, à environ deux tiers de la culasse. Lorsqu'une cartouche est tirée et que la balle franchit cet orifice, le gaz, est poussé à l'intérieur et à travers le bloc de gaz, exerce une pression sur la face du piston à gaz fixé au porte-culasse et situé dans le tube à gaz, au-dessus du canon et du garde-main inférieur. Lorsque le piston recule, le porte-culasse se rétracte et fait pivoter le verrou à double tenon opposé hors des logements correspondants du tourillon, extrait la douille vide et l'éjecte par l'orifice d'éjection. Le mouvement vers l'avant du verrou extrait une nouvelle cartouche du chargeur et la place dans la chambre avant que l’opération ne se reproduise au tir suivant.
 

La sécurité


Le sélecteur de sécurité est positionné sur le côté droit de l’arme. Lorsque le sélecteur de sécurité est vers le haut, sur le marquage « S », (« S » pour « Sigubor » en roumain qui se traduit par « sécurité »), l’arme ne peut pas tirer. Lorsque le levier de sécurité est vers le bas, marquage « FF », (pour « Foc cu Foc » en roumain qui signifie « Tir en semi-automatique », l’arme peut tirer. Ces inscriptions écrites en roumain sont typiques des armes qui étaient destinées à l’armée roumaine car les armes fabriquées par la société Cugir Arms Factory destinées au marché de l’export comportaient quant à elles d’autres marquage pour la sécurité : S, A et R pour Safety, Automatic et Repeating.

Sécurité retirée
Quand le selecteur de tir est positionné vers le bas, la sécurité de l'arme est retirée.

Attache sangle


Un premier point d’accroche pour la sangle est situé sur le côté gauche, sur la base de la crosse pivotante. Le second point d’accroche sangle est situé également sur le côté gauche, sur l’avant inférieur du garde main.
 

Levier d’armement


Le levier d’armement se trouve sur le côté droit de l’arme, tout comme sur les Galil israélien par exemple, Galil dont un article est déjà disponible sur Naturabuy.

Pour armer, il suffit de tirer le levier d’armement assez fortement vers soi, et de le lâcher sans la raccompagner afin que la culasse se referme et engage une munition dans la chambre de l’arme.
 

Les organes de visée


Les organes de visées sont en métal et se composent d’un guidon et d’une hausse réglable et ajustable en élévation avec une graduation de 0 à 10 pour tirer selon la distance voulue.

Vue de la carabine WS1-64 avec la crosse remplié pour une longueur de 65cm. Avec la crosse repliée, l'arme peut toujours tirer…

Le chargeur


Un chargeur de 10 et 30 coups en acier m’ont été livrés avec mon AKM Cugir WS1-64.

Il existait d’ailleurs principalement deux sortes de chargeurs en 7.62x39mm pour les AKM / AK-47 : Les chargeurs en acier (le plus courant) ou les chargeurs en bakélite.

Aujourd’hui, il existe également des chargeurs fabriqués dans une troisième matière : Le polymère. Plus léger qu’un chargeur en métal ou en bakélite, il en existe de grandes quantités différentes et dans nombres de marques.

Tous ces chargeurs sont disponibles en capacité de 10, 20 ou 30 coups.

En ce qui concerne la forme : Les chargeurs d’AK47 et d’AKM ont cette particulière d’être incurvée, ce qui les rend facilement reconnaissables par rapport aux chargeurs droit d’AR-15 par exemple. Cette forme est due à la cartouche de 7.62x39.

Ces chargeurs s’insèrent en biais dans l’arme ; le bas incliné vers l'avant et ensuite, il suffit de le faire basculer vers l'arrière jusqu'à ce qu'il se verrouille en faisant un « clic » typique. Leurs insertions dans l’arme est totalement différente des AR-15 par exemple, qui s’enfonce à la verticale et de façon droite.

Pour éjecter le chargeur, il faut appuyer sur le « loquet » qui se situe derrière le chargeur, juste devant le pontet.

Ejection du chargeur grâce au loquet qui se situe derrière le chargeur, juste devant le pontet.

Le canon


Le canon de la carabine Cugir WS1-64 est chromé tout comme les AK-47 de troisième type. En comparaison, les deux premières versions d’AK-47 avaient généralement des canons forgés à froid.
 

Munition


La munition soviétique 7,62 × 39mm M43 (pour Modèle 1943) est une munition composée d'une ogive de calibre 7,62 mm comprenant un étui/ douille en acier (l’acier avait été choisi à l’origine pour des raisons de cout de production moins élevée). Cette ogive est montée sur un étui de 39 mm de longueur. Cette munition est principalement associée au fusil AK-47 et ses variantes comme l’AKM.

La munition 7.62x39mm est réputée pour sa puissance et sa capacité à pénétrer les obstacles (tôle en métal, mur de briques) et, est idéale pour le tir à moyenne distance dans la mesure où elle est précise jusqu’à 300m.

Aujourd’hui, nous trouvons beaucoup de munitions de 7.62x39mm issues de stock de « surplus militaire » avec des douilles en acier comme le propose la marque russe Barnaul ou en provenance de pays ex-membres du pacte de Varsovie par exemple. À noter, que ces munitions avec douille en acier ont pour la plupart des amorces « Berdan » (tout comme les douilles en acier recouverte de cuivre de la marque STV par exemple) et de ce fait les étuis ne peuvent pas être réutilisé si vous faites du rechargement (ou en tous cas plus difficilement). Mais des productions plus modernes sont faites avec des douilles en laiton comme les marques Norma, Geco, Sellier&Bellot, ou encore MFS qui pour certaines ont des amorces Boxer et peuvent donc être rechargées aisément.

Après le tir avec des munitions de surplus en particulier, prenez le temps de bien nettoyer votre arme car certaines munitions en 7.62x39 sont corrosives et peuvent donc dégrader et abimer votre arme plus rapidement que des munitions non corrosives. Idéalement personnellement avant de quitter le stand, je mets déjà un coup de WD40 dans le canon ce qui va neutraliser la corrosion, en attendant de nettoyer l’arme plus correctement une fois revenue chez moi. Certains passent l’arme sous l’eau chaude pour là aussi neutraliser et nettoyer la corrosion des cartouches et des amorces, mais dans ce cas ne pas oublier de bien sécher toutes les pièces car la rouille risquera alors de remplacer la corrosion.

Chargeur métal d'un AKM avec des munitions en 7.62x39mm
Vue d'un chargeur métal d'un AKM avec 3 étuis différents pour les munitions en 7.62x39mm ; etuis en acier, acier recouvert de cuivre et en laiton.

Marquage


Concernant les marquages, je m’attendais à retrouver sur l’arme que j’ai acheté l’inscription de la marque « CUGIR » et le modèle « WS1-64 » comme sur la grande majorité des armes de ce modèle vendu en armurerie. Mais les marquages de mon arme se trouve être un peu particuliers.

Sur le côté droit de l’arme, ce sont ces inscriptions qui sont gravées sur le bloc culasse :
 

  • WORKS-ZS 7,62X39.
  • MULTIAGRO V.O.S.
  • CZECH REPUBLIC.


Les mots « Works ZS » correspondent à la firme Zeleny Sport, une entreprise d’armement qui englobe la marque commerciale WORKS-ZS et MULTIAGRO V.O.S.

Zeleny Sport est un grossiste basé à Slatina en République Tchèque qui est spécialisée dans la vente d’armes d’Europe de l’Est et d’arme de surplus.

La firme WORKS-ZS est un fabriquant Tchèque de munitions qui fabrique des munitions en 7,62x39mm, d’où la présence de l’inscription du calibre sur l’arme situé après le nom de la marque. L’entreprise MULTIAGRO V.O.S. était en charge de vérifier et si besoin de mettre aux normes les armes pour le marché européen.

L’arme que j’ai en ma possession est donc à l’origine de fabrication Roumaine (canon, crosse, garde-main, frein de bouche, etc…) est fut acheté par Zeleny Sport pour être mis aux normes et revendu sur le marché européen.

Les deux différents marquages sur un Curgir WS1-64.
Les deux différents marquages que l’on peut trouver sur les CURGIR WS1-64 en fonction de leur importateur.

Démontage de l’arme


A l’arrière du capot, pousser le bouton vers l’intérieur afin de retirer le capot. Pousser ensuite le même bouton vers l’intérieur de l’arme afin de libérer le ressort et l’extracteur de gaz. Retirer à présent le bloc culasse. Tourner et déloger la culasse du bloc culasse.

Vous pouvez également retirer le bois du garde main pour un nettoyage plus complet.

Remonter ensuite les pièces à l’inverse du démontage.

Noter que sur les AKM et AK-47 en général, il ne faut pas manquer de fermeté dans la manipulation des pièces lors du remontage et certain coup sec sur les pièces pour les mettre bien en place peut être nécessaire comme le capot par exemple.

La culasse, le capot, le percuteur et le ressort de démontés du WS1-64
Vue d'un éclaté de la carabine WS1-64 Cugir avec la culasse, le capot, le percuteur et le ressort de démontés.

En stand de tir


J’ai tiré avec cette arme sur des cibles C-50 à 100m et 200m. Elle est assez précise. j’ai obtenu de bons groupements aussi bien avec la munition Barnaul que Sellier&Bellot (j’entends par bons groupements que je ne sors pas du noir de la C50 ce qui est déjà pas mal à mon sens pour ce type d’arme et de munitions).

La détente quant à elle comporte une petite course et est finalement assez légère, chose qui m’a surprise car je m’attendais à une détente plus dure comme sur la plupart des AK-47.

En ce qui concerne le recul, il faut avouer que la crosse en métal n’est pas ce qui se fait de plus confortable pour tirer, mais personnellement cela ne me gêne pas tant que ça ; il faut juste épaule convanablement.

Tir 100m avec une CUGIR WS1-64 sur des cibles C-50.
Tir en position debout sur un pas de tir 100m avec une Cugir WS1-64 sur des cibles C-50.
Note détaillée & évaluation technique
Valeur mécanique
Canonnerie, précision, boitier de culasse
Valeur d'usage
Prise en main, équilibre, visée, sûreté, percussion, détente
Valeur esthétique
Design, qualité des matériaux, finitions.
Rapport qualité prix
LE VERDICT
Test de la carabine WS1-64 Cugir
La carabine Cugir WS1-63 est idéale pour les tireurs recherchant une arme à la fois robuste, esthétique et performante avec un look vintage tout droit sorti de la guerre froide. Son calibre 7.62x39 et sa construction solide en font un choix privilégié pour ceux qui veulent un fusil polyvalent et durable. Son design classique et sa prise en main agréable séduiront aussi bien les novices que les tireurs expérimentés.
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